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Les maladies des poissons

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Comme nous les Humains, les poissons sont victimes de nombreux maux. En plus des maladies proprement dites, ils subissent des agressions de toutes sortes.
Malheureusement, il n’est pas rare que ce soit nous les responsables. Notre développement laisse un impact inévitable sur notre planète.

Un des maux les plus communs est l’empoisonnement. Des centaines de poissons de diverses espèces et d’âges meurent en peu de temps. Le poison est rarement identifié.
En revanche, une épidémie touche les poissons d’une même espèce et parfois d’un même âge. Elle dure dans le temps et sa cause est plus facilement identifiable.
Une épidémie suite à un léger empoisonnement est souvent possible.

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Maladies dues au milieu


Certaines maladies dépendent des conditions du milieu:

- Manque d’oxygène.
Il peut provoquer la mort de nombreux poissons par asphyxie. Il est la cause d’infirmités, de malformations, de trouble de la croissance et surtout d’affaiblissement, favorisant le développement des bactéries.

- Excès d’oxygène.
Il peut être du à une végétation aquatique trop importante. Il peut provoquer la maladie gazeuse: des petites bulles de gaz gonflent et crèvent sur la peau. Les poissons sont affaiblis et peuvent mourir de ces lésions ou d’infections.

- Refroidissement brusque.
Il entraine des lésions importantes des tissus du poisson. (Surtout valable pour les ré-empoissonnements). Ce phénomène survient en particulier lors de la sortie de l’eau d'un poisson pêché, le froid de l’air ou du sol (s’il est posé notamment) peut endommager sa peau.

- D’autres lésions sont dues à des traumatismes divers: attaques d’autres poissons, d’oiseaux, aux turbines, aux roues des moulins... Si le poisson peut survivre à ses blessures, il en est pas de même pour les infections et les moisissures qui peuvent s’y développer.

- On peut aussi noter des anomalies dues à des troubles du développement, à des défauts héréditaires, à des faiblesses de constitution.
Les œufs fécondés présentent souvent des défauts de développement dus à divers facteurs comme une ponte tardive ou bien au contraire une ponte prématurée (poisson souvent malade).

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Maladies parasitaires


Les maladies parasitaires peuvent êtres dûes à des organismes pluricellulaires (métazoaires) ou unicellulaires (protozoaires).

Parmi les métazoaires, on trouve les crustacés inférieurs (Copépodes)
Ils sont très répandus et comptent de nombreuses espèces qui sont libres et vivent en suspension dans l’eau.
Seules quelques espèces parasitent les poissons. Leurs formes varient énormément en fonction de leur capacité à parasiter. On les reconnait grâce à leurs larves.

- Un copépode assez répandu, surtout chez les cyprinidés est le pou du poisson (Argulus Foliaceus). Il ressemble à une petite lentille plate. Il nage librement dans l’eau grâce à ses "pattes nageuses", se fixe sur un poisson à l’aide de ses deux ventouses et provoque des blessures saignantes en se nourrissant de leur sang.

- Le Lerneae sp ou vers ancre, est un petit vers blanc qui provoque de petits nodules au point d’insertion. Ils s’infectent rapidement affaiblissant le poisson progressivement jusqu’à la mort. Si on enlève manuellement ces parasites, leurs sacs à œufs explosent répandant des millions d’œufs.

- L’Ergasilus est lui aussi assez répandu. Il se fixe à l’aide de ses deux crochets aux branchies provoquant ainsi un gonflement et des difficultés respiratoires. Il peut conduire à la mort chez les jeunes sujets les plus atteins.


- Les Trématodes.
Ce sont des vers plats munis de ventouses, peuvent parasiter les organes externes ou internes des poissons.
Ils peuvent aussi se servir du poisson comme d’un intermédiaire dans leur cycle de reproduction et de développement (hôte intermédiaire). Ils deviennent alors adultes dans un autre animal qui se nourrit de poissons (hôte principal ou définitif).

- La maladie des Points Noirs en est un exemple:
C'est le cycle d'un parasite, le poisson est un hôte intermédiaire ainsi que les escargots aquatiques et les grenouilles. L’homme et certains animaux sont les hôtes définitifs de ce parasite. Ils le deviennent par ingestion de poissons porteurs de la forme larvaire du parasite.
Chez l'Homme, l'infection est rare car elle se fait par ingestion de poissons crus ou mal cuits. L’infection se traduit par des troubles digestifs.
L'hôte définitif est celui où le parasite se reproduit en colonisant la vésicule biliaire. Les œufs cheminent par la bile jusqu'aux matières fécales où ils sont expulsés.
La rencontre avec un escargot aquatique (Amnicola limosa) est indispensable, ils se développent, le quittent pour rejoindre un poisson. Ensuite le cycle continue lorsque ce poisson est mangé par un mammifère.
Cette maladie provoque des kystes sous la peau et dans les muscles. Ils apparaissent sous la forme de petits points noirs. La vie du poisson n’est pas en danger.
http://www.achigan.net/msgforum.php?id_sujet=15269&sl=points+noirs

- La Bucéphalose.
Cette maladie fait parler d’elle régulièrement.
Elle apparait lorsque l’eau atteint 20 à 22°C. Le parasite responsable (Bucephalus polymorphus) a un cycle similaire à celui de la maladie des points noirs.
Ce parasite passe par la moule d’eau douce zébrée (Dreissena polymorpha) ensuite par un cyprinidé (surtout gardon et brème) et enfin par un carnassier qui est souvent le sandre.
Les cyprinidés sont les plus gravement touchés. Il apparait des lésions nécrotiques et hémorragiques au niveau des nageoires conduisant à leur mort.
Chez la moule, il provoque la stérilité. Le sandre est parasité au niveau de l’intestin, ce qui a tendance à diminuer sa croissance voir à l’amaigrir en cas d’infection importante.

- La Dactylogyrose et Gyrodactylose sont dues à des parasites qui se fixent sur la peau et les branchies (surtout les dactylogyrus) grâce à leurs crochets et ventouses. Ils provoquent des difficultés respiratoires avec lésions importantes et sécrétion de mucus à ces endroits pouvant entrainer la mort.


Dactylogyrus

D’autres vers, les cestodes, ont un développement similaire aux trématodes.
Ils comptent de nombreuses espèces et leurs formes sont très diversifiées.
Ce sont des parasites du tube digestif.

- La ligule intestinale:
Ce parasite a pour hôte principale les oiseaux aquatiques piscivores (cormorans, canards…). Les œufs retournant à l’eau par les matières fécales vont éclore et parasiter un crustacé inférieur. Un cyprinidé se nourrissant de ce crustacé devient le deuxième hôte intermédiaire. A l’intérieur de la cavité abdominale, les larves se retrouvent et se développent jusqu’à atteindre plus de 25 cm de long. Il se produit un gonflement du ventre diminuant ainsi les capacités de nage du poisson. Ils deviennent alors plus vulnérables face aux oiseaux piscivores. Les poissons infectés deviennent stériles.

- Le ver Triaenophorus Crassus est un autre exemple.
Il se trouve à l’état adulte dans l’intestin du brochet sous forme de véritables pelotons. Les œufs expulsés par milliers par les matières fécales libèrent des larves qui vont parasiter un petit crustacé du zooplancton. Celui-ci est la nourriture principale du corégone. Les larves se développent donc à l’intérieur des muscles jusqu’à devenir des vers de plus de 10 cm de long. Ils sont pelotonnés dans une ampoule de la taille d’une noisette.
Les brochets s’infectent en mangeant ces corégones parasités. Il est donc l’hôte définitif ou principal.
Ce ver est inoffensif pour l’homme, par contre, le brochet peut mourir de faim en cas de trop fortes quantités de ces vers.

- Les sangsues :
La plus connue est la Piscola Géometra. Elle est de forme élancée, mesure 2 à 3 cm de long mais exceptionnellement jusqu’à 5 cm. Elle possède une forte ventouse large et musclée qui lui permet de se fixer solidement sur la peau, les arcs branchiaux et quelques fois dans la bouche.
Elle inflige ainsi à sa victime une plaie saignante et se nourrit du liquide qui s’écoule de ce foyer d’inflammation. Une fois repue, elle vit libre pendant des semaines, nage avec adresse ou se fixe sur un support quelconque à l’affut d’un poisson.
Les sangsues transmettent quelquefois des parasites sanguins provoquant ainsi des épizooties.


Les protozoaires parasitent eux aussi les poissons:

- Une maladie assez connue (surtout des pisciculteurs) est la Costiose. Elle atteint particulièrement les alevins de truites et d’ombles. Le responsable est Ichthyobodo Necatrix. Il se multiplie si abondamment qu’ils recouvrent les poissons d’un trouble laiteux et visqueux au toucher. Ces derniers se frottent, maigrissent puis meurent lorsque l’infection atteint les branchies.
On peut les soigner en les immergeant dans un bain salée ou de formol.


- La maladie des petits points blancs est provoqué par l’Ichtyophthirius qui peut atteindre 1 mm de diamètre. Il forme des pustules dans le derme donnant une surface granuleuse caractéristique. L’inflammation de la peau et les infections secondaires dues à des champignons peut entrainer leur mort. Ce parasite devient dangereux là où les poissons vivent trop serrés.


- La peste du barbeau est dû au Myxobolus Pfeifferi qui provoque des abcès. La population d’un bassin fluviale peut être décimée par ce microbe.


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Les maladies bactériennes


D’autres maladies sont dues aux bactéries.

Ces maladies infectieuses s’identifient par les lésions qu’elles causent aux différents organes du poisson: furoncles, tumeurs, inflammations... Elles sont très contagieuses pour les autres poissons.

Les bactéries du genre Aeromonas provoquent aussi des maladies.
Leurs développements dépendent de la température, du pH, des éléments organiques.
Elles se multiplient très vite avec l’augmentation de la température de l’eau et des matières organiques. Elles sont présentes chez les sangsues, les grenouilles, les oiseaux, les poissons…
On les retrouve également à l’intérieur d’aliments (coquillages, viandes, volailles, crudités, lait et fromage…..)

- Aeromonas Hydrophila est très courante dans le monde, elle se trouve dans tous les milieux aquatiques (jusqu’à l’eau de boisson).
Elle provoque chez les poissons des abcès qui crèvent la peau, des ulcérations cutanées. Il apparait un trou avec la chair à vif.
De très nombreuses espèces peuvent êtres touchés. Autrefois, on la nommait «peste rouge».
L’homme aussi peut être contaminé, elle provoque des troubles digestifs (gastroentérites, diarrhées aigües). Cette bactérie est responsable de la «turistas» affectant principalement les voyageurs en zone tropicale (mais ce n’est pas la seule).
Selon la concentration de cette bactérie, les complications chez l’homme peuvent êtres dangereuses avec des infections importantes au niveau de simples blessures superficielles.
http://www.achigan.net/msgforum.php?id_sujet=15508&sl=aeromonas&debut=0&nb=20


- La furonculose, Aeromonas Salmonicida, atteint surtout les salmonidés tels que truites et ombres mais aussi les carnassiers et les cyprinidés. Des abcès crèvent à travers la peau libérant des microbes très contagieux. Les poissons capturés doivent êtres détruis loin de l’eau.
Elle est surtout présente dans les eaux souillées de matières organiques.


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Les maladies fongiques


Elles sont dues à des champignons microscopiques qui prolifèrent avec l’augmentation de la température de l’eau et du manque d’oxygène.

- La Branchiomycose ou Pourriture des branchies:
Le champignon responsable affecte les branchies. En se développant, il obstrue les vaisseaux sanguins et nécrose les tissus. Le poisson a des difficultés respiratoires et happe l’air en surface.

- Les Saprolegnias qui forment la «mousse» ou le "blanc" des poissons. Elles prolifèrent sur la peau, les muscles, les nageoires, les yeux à la suite de blessures, d’affaiblissement ou de précédentes maladies.
Elle peut provoquer la paralysie du poisson.


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Les maladies virales


- La virémie printanière de la carpe est tristement connue. Elle apparait au printemps lorsque l’eau atteint les 10°c mais disparait au-delà de 20°C.
Beaucoup d’espèces sont touchées comme les carpes, les tanches, les silures et les brochets.
Les poissons touchés enflent au niveau du ventre et des hémorragies apparaissent sur les flancs et les nageoires.
La transmission du virus se fait par l'eau infectée, les œufs, les parasites, les oiseaux piscivores…

- La lymphocystose peut s’observer chez beaucoup d’espèces d’eau douce et d’eau salée. Les cellules infectées gonflent jusqu’à devenir des tumeurs sur la peau et les nageoires.
Ces tumeurs peuvent continuer de grossir, s’arrêter ou même disparaitre sans raison apparentes.

- Enfin le lymphosarcome est une tumeur du tissu lymphoïde à l'origine des lymphocytes (système immunitaire). Des nodules apparaissent sur le corps et se répandent.
Il se propage par contact direct entre les poissons.
Il est commun aux brochets, truites, ombles…


Voilà les principaux maux qui peuvent toucher nos poissons.
Soyons conscients que notre passion, la pêche, se fait au détriment de nos partenaires de jeux.
Le poisson pêché est fatigué, stressé. Sa manipulation peut entrainer une multitude d’autres traumatismes.
Penser au plaisir qu’il a pu nous procurer et lui rendre sa liberté dans les meilleures conditions est un acte responsable et une façon de compenser notre développement.

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http://www.gruyere-peche.ch/newsite/rubrique.php3?id_rubrique=41
http://www.cnr.vt.edu/fisheries/afs/AFS_education_fisheries_techniques_visuals_chap_14_add.htm
http://www.fao.org/docrep/l9805f/l9805f0g.htm
http://209.85.229.132/search?q=cache:7NQuNYPpHHMJ:www.kmae-journal.org/10.1051/kmae:1972001+Branchiomycose&cd=12&hl=fr&ct=clnk
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Auteur initial : gui | 3 nov 2009
Révision courante : automatique | 3 mar 2014
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