greg38 a écrit:
non mais désolé tu racontes de la MERDE en essayant de me faire passer pour un abruti : la basse Albarine (qqs kms) sèche TOUS les ans, et les poissons sont pêchés et remis dans la BRA, ça n'a rien à voir avec le reste de la rivière (qqs 10 aines de kms).
Je ne sais pas trop qui prend pour un
abruti qui. En tout cas ce n'est pas en criant que je dis
de la merde et laisser entendre que je ne maitrise pas le sujet que le débat (
ce qu'il faut faire pour ne pas ce battre) risque d'être constructif. J'entends par constructif, sans me balancer des anathèmes à la gueule qui sous-tendraient que je suis un lapin de trois semaines, un ignare doublé d'un demeuré (
un aligné) et qu'à ce titre, je ne suis pas légitimement pas en mesure d'exposer mes
convictions sous le prétexte fallacieux qu'elles vous dérangent.
greg38 a écrit:
C'est bien de se foutre de la gueule des gens et de les attaquer, mais faut quand même essayer de pas dire n'importe quoi. Et c'est pas en piochant 2 ou 3 sources sur internet sans connaître que ça te donne raison.
Attaquer ! Tu viens de redire clairement que je n'y connais rien, de remettre en cause ma rigueur
épistémologique, et c'est moi qui agresse ! C'est cool de ta part de donner à penser que je suis un baltringue.
Mes souvenirs de l'Albarine remonte à plus de 25 ans. J'avais un pote qui durant plusieurs années était là-bas tous les WE, et parfois je le rejoignais, donc l'Albarine je connais. Laisser entendre le contraire est limite insultant. Mais bon, j'vais pas en faire un fromage.
Je reprends... Les apports de la BRA ne sont pas à négliger (j'ai vu des sous-marins que la rivière seul ne peut produire) et il est communs que les truites d'une rivière principale remontent à l'automne dans les tributaires et autres affluents pour frayer (j'ai aussi vu, une fois en Septembre, des regroupements de placards à l'embouchure du Suran, comportement grégaire, alors que de mémoire il y a un infranchissable en amont

) Je ne dis pas que l'Albarine ne pourrait pas se débrouiller seule, je dis simplement qu'il ne faut pas négliger l'apport de poissons qui sont gérés par des AAPPMA réciprocitaires. Bien aidé en cela par un barrage qui relâche des eaux plus fraîches quand la BRA chauffe.
Dans l'absolut, de tel
systèmes sont viables (économiquement parlant) que si l'attractivité est renouvelée. C'est le cas de la pêche associative réciprocitaire, mais encore plus marquant avec les associations non réciprocitaires.
L'idée que la pêche serait meilleurs dans le privé, concentre des pêcheurs dans des lieux géographique somme toute restreint, ce qui est néfaste au final. Et le réchauffement climatique qu'on va se prendre dans la gueule (sécheresses qui vont plier le Game, crues qui vont lessiver la fraye) est un facteur aggravant qui risque de mettre à mal de telles structures économique
article .
D'ailleurs cela me fait penser à ce que disait O Plasseraud:
"
Cette médaille a son revers : le système ne peut fonctionner que pour une pêche "pétanque", un jeu populaire que l’on accepte de jouer sur un terrain partagé et cabossé par d’autres usages, dont les attentes sont tolérées essentiellement à cause du poids social de son public local. Croire qu’on peut l’améliorer pour tendre vers une pêche "golf" par quelques restrictions des règles du jeu n’est simplement pas possible sans mettre en péril ces équilibres et déboucher d’une façon ou d’une autre sur sa privatisation. Bien sûr qu’il est possible d’avoir une pêche de bien meilleure qualité ! Mais ce sera inévitablement pour moins de pêcheurs, payant beaucoup plus cher pour pratiquer, sur des périmètres réduits, entretenus, empoissonnés et surveillés pour cela. Un tel choix n’a plus rien à voir par ses conséquences, avec le modèle actuel qui permet à tous de pêcher pratiquement partout en liberté pour pas cher.
Mais la pêche associative subit la difficulté à trouver des bénévoles dans un contexte d’éloignement du lieu de pratique : on observe par exemple des associations qui regroupent de plus en plus de pêcheurs « hors sol ». Souvent, ce sont des pratiquants qui vont adhérer à une association plutôt qu’à celle de chez eux, croyant bien faire. Or le système ne tient que parce qu’il y a un usage local… quand il est suffisamment implanté il permet par la réciprocité d’avoir le territoire ouvert pour les pêcheurs de l’extérieur, les citadins les touristes…etc. Je crains que si l’implication au niveau associatif ne se fait pas au niveau de la plus petite cellule locale, cela puisse avoir pour conséquence de fragiliser le système. Il n’est pas rare de voir même des pêcheurs ne voulant pas participer à la vie des AAPPMA mais plutôt devenir directement « bénévole de la FD » … On est typiquement dans le hors sol car le bénévolat implique une action précise locale, pas une action dématérialisée à des centaines de kilomètres. Or le fondement du tissu associatif, c’est du concret, c’est du local… ceci est difficile à entretenir et à maintenir. Cela passe par la transmission car elle implique affectivement les jeunes dès leur initiation et leur donne envie de s’intéresser aux rivières du coin."
greg38 a écrit:
Je connais le monde de la pêche par ailleurs, j'ai été secrétaire d'une aappma (RECIPROCITAIRE) pendant plus de 10 ans... Sans déconner !
Et moi j'ai été délégué syndicale et j'ai bouffé du CHSCT pendant six ans...
a+ squale
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Les longues distances m'épuisent ... Nous les Nains, nous sommes des sprinters, redoutables sur de courtes distances !