Bon on va reprendre.
Je pourrai, à l'envie, parler d'appropriation, de siphonage, d'avantage concurrentiel, de spoliation, de concurrence déloyale, de clientélisme et de repli sur soit. Et pas simplement pour le plaisir de la rhétorique ou encore, d'accumuler des clichés stéréotypés. Mais bien au regard de l'argumentation développé par...
Bernard !
bernard3007 a écrit:
Un argument financier bien sur aussi...60% de ton budget annuel c'est énorme en terme de fonctionnement, le retour éventuel reversé par le CHI étant a des années lumières en niveau.
Greg !
greg38 a écrit:
Pourquoi un permis spécifique ? pas pour empêcher les estrangers de venir, je crois qu'ils vendent plus de 2000 cartes, mais pour récupérer plus d'argent et les investir totalement dans la rivière.
Cela se traduit par un salarié à temps plein (qui fait les travaux et la garderie) et du budget pour mener de nombreux travaux de renaturation... ça fait plus de 20 ans que ça dure et le boulot est fait et bien fait.
Elorn !
Elorn29N a écrit:
Les pêcheurs extérieurs, assez nombreux : je passe 2024 où c'était une catas du fait que nous avions pas pu empoissonner le lac du Drennec (c'est triste mais de moins en moins de pêcheurs pratiquent l'Elorn et encore moins les affluents) ont été supérieurs à 1200 en 2023. On a besoins d'eux
Alors on va me rétorquer que le procédé n'est pas cool... Que je ne suis qu'un
aligné de la faconde de John (en quoi est-ce mal d'être en adéquation avec les idées de certains

) ce qui ferait de moi une enveloppe pleine d'un vide, si je captes bien en creux, intersidérale.
En fait, vous m'offrez les billes pour rebondir, en validant implicitement ce que moi, John et Phillipe avons à dire et à penser.
- 1993 Bernard, moi aussi !
En ce temps là, pour pêcher le Doux dans la totalité de son linéaire Ardéchois il fallait deux permis. Celui du haut Doux (en amont de Lamastre) et les autres, les gueux, la plèbe (en aval de Lamastre)
*.
Mais pourquoi me diriez vous une telle iniquité, un tel manque d'hétérogénéité ? Qu'est-ce à dire ?...
Simplement qu'en aval de Lamastre, le Doux est bien plus soumis à l'étiage qu'en amont, et, l'aubaine étant bien trop belle (c'est ma grille de lecture, pardonnez moi, mais j'aime à remplir mon rôle d'acariâtre antipathique) si c'est pour pêcher nos poissons autant les faires raquer, pour faire court.
C'est bon, vous les avez là les termes utilisés ci-dessus comme appropriation, avantage concurrentiel, concurrence déloyale et repli sur soit...
Historiquement donc, les autochtones ne sont pas partageurs

et le système perdure encore aujourd'hui. Pourquoi changer, l'affaire est rentable pensez donc, 60% du budget (
siphonage des forces vives halieuticiennes régionale ) viennent des
subsides de ce type de procédé... Excusez moi ! De politique de développement... Désolé ! Model économique indispensable, mais circulaire, pour accompagner au mieux la transition écologique de nos belles rivières qui seules, font face au danger du réchauffement climatique de plus en plus prégnant (c'est bon vous l'avez la vignette).
A dessein je suis caricatural Bernard... Mais je ne sais plus quoi dire pour explicité le fond de ma pensée.
- Le plébiscite dont tu fais preuve Greg au sujet de l'Albarine, est parlant à plus d'un titre ! On ne peut, objectivement, que validé ton attachement à ces préceptes tel que tu les énoncent. Bin ouais finalement, C'est du bon sens !
Maintenant, imaginons ensemble que d'autres dupliquent ce type de système et rentre en concurrence frontal avec ce qui est mis en place sur cette rivière... Que se passerait-il ?
Et puis dis moi, l'apport de la Basse Rivière d'Ain pour renouveler le cheptel n'est pas négligeable non ! Je me suis laissé entendre dire :roll:
Au final, que ce soit en amont ou en aval y'a des gus, réciprocitaires eux, qui font le boulot (je penses à la fédé de l'Ain) et plutôt pas mal on dirait.
Que deviendrai ce genre de rivière si au niveau du bassin versant des hommes de bonne volonté ne faisaient pas la job, pour le bien du plus grand nombre et pour maintenir à flot un réseaux hydrographique avec les moyens dont ils disposent ?
C'est une logique de bien commun, une sorte de parabole sur le désaccord, la vision, qu'avait en leurs temps Hayek et Keynes au sujet de l'économie.
L'Albarine n'est pas reproductible à l'envie. Sinon, c'est tout le système qui se casse la gueule... C'est d'une évidence crasse bon dieu ! Tu veux d'un mode de fonctionnement ou tout le monde se tirent dans les pattes avec une surenchère (réglementaire) permanente pour attirer le chaland... C'est pas viable à long terme et on le voit bien quand, à l'aube d'un réchauffement attesté et incontestable, les tensions seront de + en + prégnantes par les différents utilisateurs.
Comme pour Bernard, Greg... Le pendant grotesque de mon propos n'est pas là pour te brocarder, toi où ton propos, mais un développement de ma part,
conceptuellement explicite.
- Je sais et connais bien ton attachement à ta rivière... Elorn.
Dire le contraire serait une insulte à l'investissement et l'engagement (factuel au vu de ce que tu nous relates) dont tu fais preuve au fil de l'eau.
Ok je suis un mauvais coucheur, et j'ai des convictions chevillées au corps (un peu trop aux yeux de certains) mais à la lueur de ma diatribe dégoulinante et manifeste, les schémas qui ont été mis en place par les trois exemples que vous
représentez toi Bernard et Greg, sont à rebours des bonnes pratiques à adopter. En fait, vous êtes la queue de comète des trente glorieuses.
Je parles d'un 20° siècle ou les préoccupations sociétales et environnementales n'allaient pas de soit, que la croissance sonnait comme une évidence, une promesse d'espérance et que la France, dans le concert des nations occidentales, tenait la dragée haute à pas mal de puissances régionales et internationales...
On peut parler à l'envie des manquements patents des instances
Régaliennes, tout du moins perçues comme tel, et louer l'efficience de méthodes mises en place par quelques
francs tireurs (Je les perçois comme tel) en s'abstenant de parler de l'environnement dans lequel ils évoluent. Ce serait faire preuve de dissonance cognitive coupable... Comment ça délibéré ! Qui à laissé penser ça ?!
Cela me fait penser (histoire de reprendre le parallèle Keynes Hayek) à l'Hôpital Privé versus le Public. Les premiers jouent sur l'attractivité via des Médecins aux petits soins avec leurs
Patientèles et leurs services hôtelier aux p'tits oignons (que les 20% de smicards et 10 millions de pÔvres ne pourront jamais se payer) tandis que les seconds se doivent d'accueillir le moindre nécessiteux avec des budgets ineptes... C'est, je le confesse, un parti pris déloyal.
Comme pour Bernard et Greg, Elorn... Je suis un incorrigible persifleur doublé d'un pathétique râleur mais que veux-tu... Nécessité fait loi !
a+ squale
* Et les truites, dans ces endroits boudés par les cohortes de CSP+ obnubilés par les promesses de manne céleste, se passent très bien de ces gestionnaires
obnubilâtes en déployant des trésor de résilience face aux assec sévères qui se multiplies... De tels poissons, se moquent bien des aménageurs de rivières en adoptant une forme d'auto-détermination tenace. Par contre, Tintin pour en choper une !
Dernière modification par squale: 29 jan 2025 - 04:11_________________
Les longues distances m'épuisent ... Nous les Nains, nous sommes des sprinters, redoutables sur de courtes distances !