Hi
On arrive dans le dure. Va falloir ce mobiliser! Remarquer le couplet sur les silures….
https://www.facebook.com/peche75/videos/775080074999134/?mibextid=rS40aB7S9Ucbxw6v
Projet d'arrêté fixant les plafonds départementaux dans les limites desquelles des dérogations aux interdictions de destruction du grand cormoran (Phalacrocorax carbo sinensis) peuvent être accordées pour la protection des piscicultures par les préfets pour la période 2025-2028 | Consultations publiques
https://share.google/SFHPSuDUFDCOVyvJK
https://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/projet-d-arrete-fixant-les-plafonds-departementaux-a3213.html
@followers
Voici quelques éléments argumentaires pour votre avis FAVORABLE sur la consultation publique (jusqu’au 19 août !) :
- ATTENTION : le cormoran n'est pas juste une espèce marine. En effet, il y a plusieurs espèces et sous-espèces de cormorans sur notre territoire : le Phalacrocorax carbo sinensis (sous espèce continentale, vivant en eau douce), le Phalacrocorax carbo carbo (sous-espèce marine), le cormoran pygmée Microcarbo pygmeus (vivant en mer et dans certaines eaux douces). L'avis ne porte QUE sur la sous-espèce CONTINENTALE. Ne dire en aucun cas "ces oiseaux marins n'ont rien à faire dans les terres", cela est totalement faux ! Nous vous prions aussi de proscrire toute phrase du type "à exterminer, un bon coup de 12, etc" !! Cela ne fait que desservir la cause et clivera davantage le débat en vous abaissant au niveau des « protecteurs des oiseaux » et de leur argumentaire digne du CM2 !
Arguments à avancer dans votre commentaire (il doit absolument porter la mention "FAVORABLE" dans son titre) :
- de plus en plus d'individus sédentaires à l’année.
- explosion de la population ces 40 dernières années et augmentation de l’aire de répartition.
- mise en péril des piscicultures d'étang (3000 tonnes de poissons produites par an, contre environ 10 000 tonnes il y a 15/20 ans). Entraîne des problématiques de difficultés à se fournir pour réaliser les soutiens de populations piscicoles, déjà très affectées par les cormorans en milieu naturel. Pour prendre un peu de recul sur la dimension de la prédation de l’oiseau : il faut 50 jours aux cormorans hivernants pour consommer l’équivalent des 3000 tonnes de poissons produites en pisciculture d’étangs, à raison de 60 tonnes de poissons d’eau douce consommées chaque jour par ces cormorans en France.
- remettre en question la pertinence et la rigueur scientifique de l'avis du CNPN : la commission "Espèces et communautés biologiques" ayant émis un avis défavorable à l'unanimité, est composée à plus de 50% de gens directement affiliés à l'ornithologie (ancien salariés ou membres du bureau de la LPO). Il n'y a aucune personne spécialisée en ichtyologie ou hydrobiologie continentale (seuls 3 membres travaillent sur les écosystèmes marins : coraux, requins et larves de poissons marines). La majorité de l'avis du CNPN est hors-sujet, repoussant la faute sur le silure et le manque de continuité écologique (cela ne s'applique qu'aux rivières et poissons migrateurs, pas ou peu concernés par le sujet pisciculture), les pollutions (pourtant de moins en moins fréquentes), le changement climatique (affectant surtout les têtes de bassin des 1ères catégories), la qualité des habitats (en constante amélioration à l'échelle nationale). Quasi aucun de leurs arguments ne traitent réellement le sujet.
- dire que les mesures non létales d'effarouchement n'ont pas d'effet, ou sur quelques jours uniquement, en plus de constituer des nuisances pour les autres espèces animales du secteur.
- qu'il est impossible de mettre des filets de protection sur de grands bassins ou étangs, et que cela présente un risque pour les autres espèces (emmêlement dans les mailles des oiseaux d'eau).
- avancer le fait que le débat est clivé par des gens qui se croient protecteurs de la nature, et que leur amour des oiseaux les aveugles sur les autres sujets d'écologie, et qu'ils n'ont pas le recul nécessaire pour juger de l'impact d'un oiseau sur des milieux dont ils ignorent tout. Que leur avis n'est fondé que sur le principe de "la mort c'est mal !" (alors que leur avis contribue à l’agonie des milieux aquatiques) et que l'humain ne doit intervenir nul part, la nature se régulant toujours elle-même ...!
- que la réalisation d'études d'impact est très difficile, déjà pour réaliser un "état initial" car les milieux aquatiques sont déjà trop fortement impactés par le cormoran, ceux-ci étant présents quasiment partout. Et qu'il est nettement plus facile de suivre des populations d'oiseaux très facilement visibles que de suivre les populations piscicoles évoluant dans un milieu qui n'est pas le nôtre.