Je ne sais pas où ces implantations ont été réalisées.
Pour ceux qui ne connaissent pas la bête (je sais que plusieurs d'entre vous en connaissez sans doute plus que moi sur ce sujet) :
Il s'agit bien de la même espèce que notre salmo trutta, rigoureusement et donc génétiquement identique.
Les truites de mer sont relativement peu connues.
Les scientifiques pensent qu'il s'agirait d'une adaptation au milieu marin mais elles "smoltifient", comme le saumon atlantique (Sat), bien avant d'arriver en mer.
Différence avec le Sat, elles peuvent remonter frayer plusieurs fois.
Leur effectif a été effectivement gonflé artificiellement avec des truites de souche danoise et autres. La restauration de la libre circulation des poissons et des sédiments (plus de 70 ouvrages ont été équipés ou supprimés rien que sur la Touques, une relative amélioration de la qualité de l'eau (malgré les pollutions accidentelles), ont permis de voir les stocks augmenter mais que, comme celui du Sat, ils diminuent aujourd'hui partout
Ce qui est certain, c'est qu'elles se mélangent aux truites fario sans problème, produisant des poissons qui resteront en rivière et d'autres qui dévaleront.
Qu'elles préfèrent les rivières calcaire de Normandie aux granitiques de Bretagne. Dans cette région, elles sont plus nombreuses dans les cours d'eau qui donnent sur la Manche.
L'Elorn en abrite quelques unes mais n'est pas vraiment un fleuve à truites de mer comme les petits côtiers de la côte Nord ou les Touques, Dives, Bresles et autres Normandes.
A la trappe de vidéo comptage de l'Elorn, je me souviens de truites de mer de 50 - 55 cm mais il y en a très peu et surtout pas ou très peu de monstres de plus de trois hivers de mer dont certains atteindrait jusqu'à 8 - 10 kg.
La majorité des prises réalisées sur l'Elorn sont des finnocks et sans doute sur la partie aval des truites d'estuaire.
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