28 aou 2025 - 18:21 | |
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Les interactions entre espèces sont complexes, délicates à prendre en compte alors que nos AAPPMA et nos fédé perdent des pêcheurs... D'où cette politique de lâchés.
Je pense que si les déversements massifs d'arcs au lac de Brennilis ont sans doute bien nourri et nourrissent les brochets qui font aujourd'hui sa réputation (plusieurs métrés voir bien au delà chaque année), ils ont été néfastes aux dernières farios à l'état de reliques en voie de disparition.
A mon arrivée en Bretagne, j'étais monté de Lorient pêcher Brennillis et j'y avais capturé quelques farios superbes (800 - 900 gr). A la fin des années 80, il en restait encore mais beaucoup moins.
Je crains qu'il n'en soit de même au lac du Drennec où là, s'il n'y a pas de brochets, c'est la compétition alimentaire qui risque d'intervenir. Les farios me semblent rester plus efficaces dans leurs chasses sur les blancs mais les arcs manifestent une activité bien plus soutenue par fortes chaleurs. Même impression, qu'à Brennilis entre les années 90 et le début du siècle où l'essentiel des captures étaient des farios parfois fort belles, en sèche en surface, personnellement 54 à 56 cm mais des captures au vairon et aux leurres jusqu'à 74 cm et une femelle de 5,2 kg capturée dans notre piège destiné à mesurer les remontées dans un des affluents : plus de 1000 farios sauvages de sauvages (aucun lâché!) encore au début du siècle, un peu plus de cent aujourd'hui. _________________ Préserver pour ne pas avoir à réparer !
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