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J'étais tombé sur une interview d'Anthony Villières sur la pêche des grands brocs et son approche est assez spéciale. Alors c'est clair que sur une saison il sort des poutres comme même pas on en rêve, mais à quel prix. C'est vraiment une approche où tu laisses ton cerveau dans la bagnole. Il se laisse dériver en balançant inlassablement du parpaing, sans des masses de recherches concernant la profondeur de nage, la vitesse de récup ou le patern. Et il dit lui même que passer plusieurs jours capot fait partie du lot. Au final, ce que j'en retiens c'est qu'il doit son succès au temps passé sur l'eau jusqu'à tomber sur le moment où sa façon de pêcher est la bonne. Après il faut une certaine abnégation pour ça, ça n'enlève rien à la performance, on n'en est pas tous capables.
Alors lui, c'est vraiment l'exemple du mec qui semble poser le cerveau sans réfléchir. Il déroule de la bordure, au printemps en général, jusqu'à tomber en face.
La pêche des gros brocs c'est du temps passé sur l'eau pour identifier les bonnes zones et ensuite identifier les postes dans les zones. Et c'est là que ça se corse car sur certains milieux comme les lacs de barrage cela demande de la précision.
Ensuite du temps de pêche et une bonne dose de confiance pour tomber sur les moments d'activité.
Le fin du fin étant d'être suffisamment sur l'eau pour connaître les zones du moment et les heures d'activité et être capable de se libérer les bons jours. C'est impossible pour ceux qui travaillent en journée à moins d'avoir un bon réseau.
Mais avec la connaissance des spots et de la stratégie on fini par tomber en face.
La clé dans tous ça c'est le temps de pêche : il permet la connaissance des spots, il permet d'être sur l'eau les bons jours, il permet de connaître les comportements voire les heures d'activité, il permet de faire les meilleurs choix et il permet d'avoir la confiance sans pression.
Le reste c'est presque facultatif. Hors, à l'heure actuelle on essaye de nous faire croire que tous repose sur le matos et les leurres.
Vous remarquerez d'ailleurs que les chercheurs de gros brocs médiatisés donnent rarement leurs ratios, leur temps passé sur l'eau et s'ils pêchent dans le privé...Hernandez avait été très transparent sur ses statistiques ce qui est à souligner.