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Comme dans le début de l'article où on peut lire : "Les passes à poissons, comme celle installée à Choisy-au-Bac dans l’Oise, protègent les espèces autochtones et en font venir d’autres encore jamais observées dans nos rivières à l’instar du saumon d’Atlantique ou de la truite de mer."

Les passes à poissons qui "protègent" et "font venir d'autres jamais observées dans nos rivières" démontre toute l'incompétence du journaliste.

Des saumons atlantiques et des truites de mer, il y en avait quasiment dans toutes les cours d'eau donnant sur la façade Atlantique ou Manche mer du Nord.

Dernière modification par Elorn29N: 13 jan 2021 - 17:23
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Oh bin du saumon dans le département de l'Oise ca doit faire quoi, 1 siècle qu'il n'y en a plus ? La formulation ne me choque pas vraiment.. De là a avoir autre chose que deux ou trois égarés chaque année, c'est une autre histoire. La colonisation par l'aspe est bien plus plausible.

A+
J

Je vois pas en quoi le retour du saumon ou de la truite de mer semble poser un problème à certains.

Ce qui est certain, c'est que la mise en place de la directive cadre européenne sur l'eau et les milieux aquatiques et ses déclinaisons en lois françaises ne semblent pas plaire à tous les pêcheurs.
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La DCE n'est pour rien dans le fait d'avoir un saumon égaré a cette station de comptage, c'est un fait anecdotique.

A+
J

La restauration de la libre circulation des poissons et des sédiments, le retour au bon état écologique des masses d'eau n'ont bien sûr aucune conséquence.

Je n'ai par ailleurs jamais contesté le caractère anecdotique de ces retours.
Il reste en effet encore pas mal de problèmes à régler avant que ce ne soit pas anecdotique...

Ajouté le 15 janvier : je viens de vérifier sur une des études de Baglinière, dans une des cartes qu'il diffuse, sur celle qui donne la situation du saumon au milieu du XVIIIème siècle, cet espèce n'apparaît déjà plus dans l''Oise.

Concernant l'abondance passée, beaucoup de cours d'eau étaient déjà très pollués à cette époque où les cours d'eau recevaient directement les égouts des villes
et tout type de rejets (traitement des cuirs, du lin, abattoirs...). La Seine figure encore mais uniquement en aval du Loing et de l'Yonne où ils sont encore présents au XVIIIème siècle. (même source).

Dernière modification par Elorn29N: 15 jan 2021 - 00:30
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http://pecheducarnassierenseine.blogspot.com/2020/07/des-poissons-inedits.html
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"J'adore parler de rien. C'est le seul domaine où j'ai de vagues connaissances" Oscar Wilde

Ici en Seine autour de Rouen et depuis ma 1ère prise,

http://www.achigan.net/msgforum.php?id_sujet=28390

j'ai pour ma part eu un autre suivi l'année dernière, un poisson d'environ 60 cm.

J'entends tous les ans maintenant de pêcheurs qui occasionnellement en font mais ça arrive 4/5 fois dans l'année. Un pote en a également sorti un de 60 cm il y a 3 ans. Après, il y a surement eu d'autres prises dont je n'ai pas eu connaissance.

L'aspe a donc l'air d'être installé dans le secteur mais cela n'est pas du tout une explosion comme il y a eu en Loire par exemple.

A+

Nico

Explosion en Loire ? Ha bon , où ça ? C'est grand la Loire ... Jamais remarqué d'explosion

L'aspe est bien installé , bien longtemps avant que tu t'en rendes compte en fait ... Quand les premières prises se font , c'est qu'il y en a déjà pas mal , et des gros ...

waoo a écrit:

Explosion en Loire ? Ha bon , où ça ? C'est grand la Loire ... Jamais remarqué d'explosion

L'aspe est bien installé , bien longtemps avant que tu t'en rendes compte en fait ... Quand les premières prises se font , c'est qu'il y en a déjà pas mal , et des gros ...

En Loire sur la Touraine, on ne peut pas dire qu'il n'y en a pas.

Ca me rappelle les ides, présents en Seine depuis longtemps sur la Normandie. Sur la région parisienne on a commencé (vers 2008-10 par là) à prendre des formats gros gardon (100-300 gr) puis des poissons de 500gr-1kg l'année d'après et à partir de 2011-2012, on a commencé à prendre des poissons de 1kg5-2kg. Aujourd'hui, ils sont discrets, ce n'est pas un poisson qui concurrence beaucoup le milieu, on ne les trouve pas partout mais par contre on pêche courramment des pavasses entre 2 et 2,5 kg. Donc on arrive quand même bien à voir la progression des populations.

Bonjour.
Certains ont en vue dans le Loing.
Pensez-vous que les aspes peuvent venir par le canal Loire-Loing ?
D'ailleurs J'en ai vu dans des affluents de La Loire tels que l'Indre ou le Cher.

La FD24 a récemment communiqué la prise d'aspe sur la Dordogne, preuve qu'il s'agit surtout d'introduction clandestine (comme pour le silure). Les canaux ont bon dos...

A+
J

Sur la Seine normande il y en a qui commencent presque à s'en faire une spécialité, c'est devenu bien plus qu'anecdotique. Sur la RP il s'en fait un par ci par là. Un pote à moi en a sorti un de 70 sous mes yeux au mois de janvier dans un étang communicant ponctuellement avec la Seine lorsqu'elle est haute.

Je partage l'avis de John78

Comme les silures dont j'avais remarqué les capacités hors pair de franchissement de barrages de plusieurs dizaine de mètres de haut ou de passer par la mer pour coloniser des cours d'eau méditerranéens sans aucune arrivée de canaux...

Extrait de Ressources
Experts
Fiche rédigée par Philippe KEITH
Muséum National d'Histoire Naturelle
Département des milieux et peuplements aquatiques
57 rue Cuvier

"L’aire de répartition de l’Aspe s’étend de l’Est du bassin de l’Elbe et du Danube jusqu’à l’Oural et vers le Nord jusqu’au Sud de la Norvège, en Suède et en Finlande. En France, il a été signalé pour la première fois dans le Rhin en 1976 via les canaux, puis il a été récemment introduit dans la Loire et la Seine. L’Aspe fréquente les zones à brème et à barbeau. Les jeunes vivent en bancs près de la rive. En vieillissant, ils deviennent solitaires, vivant dans le milieu du cours d’eau.

Interactions avec les activités humaines :

L’Aspe a un intérêt pour la pêche récréative et également commercial pour les pêcheries et l’aquaculture.

G. Denys(UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN)), 2018
Fiche 1 : Leuciscus aspius (Linnaeus, 1758)
Citation de cette fiche : Keith P., 2003. L'Aspe : Aspius aspius (Linné, 1758). Page 114, in : Évolution holocène de la faune de Vertébrés de France : invasions et disparitions (M.Pascal, O. Lorvelec, J.-D. Vigne, P. Keith & P. Clergeau, coordonnateurs), Institut National de la Recherche Agronomique, Centre National de la Recherche Scientifique, Muséum National d'Histoire Naturelle (381 pages). Rapport au Ministère de l'Écologie et du Développement Durable (Direction de la Nature et des Paysages), Paris, France. Version définitive du 10 juillet 2003.

L'Aspe
L'aire de répartition initiale de l'Aspe s'étend à l'est du bassin de l'Elbe jusqu'à l'Oural et est limitée au nord par le sud de la Norvège, la Suède et la Finlande.

Absent d'Europe occidentale, il est signalé sur le Rhin depuis 1976 et sa première capture recensée en France remonte à 1988. Il y est depuis régulièrement capturé, mais jamais en grand nombre, et demeure plus rare que la Vimbe, Vimba vimba (Keith & Allardi, 2001).

L'impact de cette espèce prédatrice sur le fonctionnement de ses écosystèmes d'accueil n'est pas documenté.

L'Aspe figure à l'annexe II de la Directive Habitats-Faune-Flore et à l'annexe III de la Convention de Berne. Ses populations ne font pas l'objet de mesures de gestion spécifiques en France."

Fin de l'extrait
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Citation :

Bonjour.
Certains ont en vue dans le Loing.
Pensez-vous que les aspes peuvent venir par le canal Loire-Loing ?
D'ailleurs J'en ai vu dans des affluents de La Loire tels que l'Indre ou le Cher.

Salut, il y en a de source sûre dans le canal de Briare, qui deviendra ensuite le canal du Loing. Et ça paraît logique puisque ce canal communique avec la Loire en fonction des crues...et de l'étanchéité des écluses.

Une des causes d’introduction « sauvage » c’est les empoissonnements et les rejets de vifs, parmi lesquels quelques aspes arrivent à se mélanger aux autres ciprinidés.
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Lesfilmu

Les ides mélanotes surement, les aspes j'en doute, se n'est pas une espèce d'étang.

A+
J

Je n'y connais rien aux aspes, mais regarde le post d'ésoXtérik du 09 aout 2019 dans ce même sujet, un peu au-dessus.
Il semblerait que ce soient des aspes juvéniles qui traînent dans le bac à vifs d'un D4. Si c'est bien le cas, ils sont bien arrivés là d'une manière ou d'une autre.
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Les aspes peuvent vivre en étang, se reproduire je ne sais pas, sous réserve que l'étang en question communique même de manière temporaire avec une rivière ou un canal où l'espèce est présente.

Lesfilmu a écrit:

Une des causes d’introduction « sauvage » c’est les empoissonnements et les rejets de vifs, parmi lesquels quelques aspes arrivent à se mélanger aux autres ciprinidés.

Salut Philippe ! Ils t'ont relâché

Tu devrais passer plus souvent ça manque de vieux cons comme moi en ce moment depuis que le Chat à déserté que MT à lâcher l'affaire et que tant d'autres ont explosés en plein vol ... Bon y'a bien quelques p'tits jeunes qui font le taf mais sinon ... C'est morne plaine.

Y'a bien Robert, mais étant un phare pour nous tous, il ne compte pas dans le décompte ! Comme colipunke qui lui est trop gentil

a+ squale
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Les longues distances m'épuisent ... Nous les Nains, nous sommes des sprinters, redoutables sur de courtes distances !

squale a écrit:

Lesfilmu a écrit:

Une des causes d’introduction « sauvage » c’est les empoissonnements et les rejets de vifs, parmi lesquels quelques aspes arrivent à se mélanger aux autres ciprinidés.

Salut Philippe ! Ils t'ont relâché

Tu devrais passer plus souvent ça manque de vieux cons comme moi en ce moment depuis que le Chat à déserté que MT à lâcher l'affaire et que tant d'autres ont explosés en plein vol ... Bon y'a bien quelques p'tits jeunes qui font le taf mais sinon ... C'est morne plaine.

Y'a bien Robert, mais étant un phare pour nous tous, il ne compte pas dans le décompte ! Comme colipunke qui lui est trop gentil

a+ squale

Mince, je ne sais pas dans quelle categorie je me trouve
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--Il faut avoir satisfait son envie de posséder et pêcher avec tous les leurres, cannes et moulinets... Pour se rendre compte que l'on se satisfait de pêcher avec presque rien--
--Membre actif MSF "Mesquins Sans Frontières"--