Bonjour la communauté d’Achigan,
Le voyage étant fraichement terminé, il est temps de faire le compte rendu afin de vous faire voyager un peu au travers de ces quelques lignes.
Je suis plutôt d’humeur à faire un CR détaillé donc installez-vous confortablement, je vais tenter de vous faire voyager à travers ces quelques lignes.
Depuis 2016, j’ai eu l’occasion de partir 6 fois en Suède en compagnie d’Antoine (Savageman).
Etant papa depuis 2023, cela fait 2 ans que je ne suis pas parti en Suède.
Pour ce 7ème voyage, nous n’avons pas pu synchroniser nos calendriers… il partira de son côté au mois de juillet.
C’est donc avec mon binôme de pêche Maxime que nous sommes partis à l’aventure.
Premier voyage en Suède pour lui, il décide directement de s’attaquer aux grands brochets du lac Vänern.
Nous avions déjà passé 2021 et 2022 à la traque des grands brochets de ce lac immense avec plus ou moins de réussite selon les années et selon le pêcheur…
Pour information, ce lac fait 565 000 hectares ! Cela correspond environ à un département en France pour vous aider à vous représenter la taille de ce lac.
L’objectif étant de pêcher principalement le Vänern en bateau avec notre ami Suédois Christoffer. Un autre pote suédois (Max) essayera de se libérer 1 journée pour pêcher avec nous mais ce n’est pas simple car il tient un magasin de pêche.
Comme objectif, je me fixe 1 ou 2 brochets de 110+. J’espère croiser un 120 mais je sais que ce n’est pas courant non plus.
Nous avons 1 ou 2 lacs « en secours » si la pêche est trop compliquée sur le Vänern.
A la base, nous hésitions à emmener nos float-tubes car ils n’avaient pas servi en 2022 et cela prend beaucoup de place dans la voiture.
Toutefois, connaissant mon amis Suédois et ses galères habituelles, je me suis dit que ce serait trop risqué de laisser l’avenir de notre voyage entre ses mains…
Nous avons donc décidé de prendre les float-tubes avec nos moteurs. Cela prend plus de place mais finalement le Scénic de mon pote est plutôt spacieux. Ce fut une des meilleures décisions mais nous ne le savions pas encore à ce moment-là.
Le vendredi 16/05 après le boulot, nous prenons la route direction la Suède pour environ 20h de route.
Mis à part une petite galère d’huile moteur, nous avons fait le trajet sans encombre en 24h.
Nous sommes donc arrivés fatigués mais motivés.
Pour que ce soit facile à suivre, je vais continuer le récit en mode « journée » :
Jour 1 : Lac shallow
Pour cette première journée, nous avons décidé de partir sur un « petit » lac de 450ha pour une pêche en float-tube.
C’est un petit lac pour la Suède mais un grand pour nous !
Cette première journée permettra de faire une pêche de « tout-venant » sans trop se casser la tête.
J’ai tout de même pris un brochet au premier lancer… ça m’était déjà arrivé en 2019.
Au final, on a pris 24 brochets jusqu’à 80 cm.
Une bonne mise en jambe avec tout type de leurres : souple, dur,
topwater.
En revanche, le niveau d’eau est plutôt bas, on trouve à peine 1m au plus profond et parfois seulement 10/20cm. Le Suédois (Max) qui nous l’avait conseillé nous avait prévenu que c’était shallow mais on ne pensait pas à ce point.
On a eu l’explication à la fin de la session : le niveau du lac est historiquement bas. Le propriétaire d’un terrain limitrophe indiquera ne l’avoir jamais connu aussi bas, même après la canicule de 2018… pas de chance !
Jour 2 : Vänern
Pour cette première session sur le Vänern, nous sommes partis avec Christoffer et son nouveau bateau.
Nous étions surexcités avec Maxime à l’idée d’être dans un des meilleurs endroits en Europe voire dans le monde pour traquer les gros brochets.
Nous avons l’habitude de pêcher dans le 44 ensemble, département plutôt mal doté…
L’excitation est redescendue assez rapidement lorsque le moteur n’a pas voulu démarrer.
Après plusieurs longues minutes, le moteur décide enfin de démarrer mais il se coupe régulièrement et nous n’avons pas beaucoup de puissance… cela change les plans, il va falloir pêcher des spots proches de la mise à l’eau.
Afin d’avoir une petite sécurité, nous avons décidé de prendre un moteur AR électrique 65 lbs si le moteur ne veut plus démarrer.
Pour cette première journée sur la Vänern, la météo n’est pas top car il y a un grand soleil et très peu de vent. Le vent est généralement la clef sur ce lac.
La légère brise du début de journée nous permet de prendre 4 poissons : 2 de 80/85 pour Christoffer, un 70+ pour Maxime et un 98 pour moi.
Le vent s’est ensuite totalement arrêté, l’activité des brochets également.
Pour cette première journée, on a vu le potentiel du lac même si les conditions n’étaient pas optimum.
En revanche, grosse inquiétude concernant le moteur ! Il va falloir réparer ça dans les meilleurs délais.
Mon pote travaille les 2 prochains jours donc ça lui laisse le temps de faire appel à ses connaissances pour réparer le moteur.
Visiblement ce n’est rien de grave, un problème d’arrivée d’essence… affaire à suivre.
Jour 3 : Vänern
Pour cette troisième session, nous nous retrouvons sans Christoffer et sans bateau car il travaille 2 jours.
On se pose la question : pêche de tout venant sur un petit lac ou pêche du gros au Vänern ? Sachant qu’en float, on va devoir choisir un seul spot et le poncer si on décide de partir sur le Vänern.
Mon pote est plutôt chaud pour une pêche aux gros brochets sur ce lac immense, cela me convient également !
Sur les conseils de Max (le Suédois), nous voilà parti sur une immense baie de presque 400 hectares, tout est démesuré sur ce lac…
La météo du jour n’est pas celle espérée : grand soleil et peu voire pas de vent.
Il fait chaud, on atteint le pic de chaleur du voyage (environ 25°C).
Ce genre de condition ne m’a jamais réussi lors de mes précédents voyages sur le Vänern en été donc je ne suis pas trop confiant. Le seul espoir réside dans le fait qu’au printemps, un pic de chaleur peut être le bienvenu. C’est une baie donc l’eau se réchauffe vite et cela peut activer les brochets.
Au bout de 3h30 de pêche sans aucun touche, j’harponne une grosse brème par le dos. C’est bon signe si les brèmes sont là, j’ai l’impression qu’elles viennent de terminer la fraie.
Je décide de partir sur mon plus gros leurre pour proposer une grosse bouchée : un alpha pike 28 cm. Leurre que j’ai acheté pour ce voyage dans le but de proposer une vibration différente des autres
shads traditionnels.
Moins de 30 minutes après, je prends une grosse frappe.
Je pêche avec un tout nouveau combot big
bait : Une canne homemade (SWB 809 IM – puissance 60-220gr) avec un Calcutta Conquest 301.
Ce brochet permet de dépuceler le nouvel ensemble.
Mon pote est venu l’assurer car j’ai pu voir que c’était un très gros brochet.
Ça y est, j’ai mon premier gros du voyage !!
On s’est fait une frayeur avec l’épuisette percée de mon pote car le brochet a commencé à se faire la malle.
Team chaos.
Tout est bien qui finit bien, la mesure annonce 1m10 pour 9,4kg ! Un poisson magnifique avec une très bonne condition.
Ensuite ce fut compliqué, j’ai pris 4 autres touches pour 1 seul sorti de 85 cm :
De son côté, mon pote Maxime n’a pas pris une seule touche… la journée fut longue !
L’avantage avec cette météo, c’est de pouvoir camper dans de bonnes conditions au bord du lac. Nous ne savions pas que ça allait être une des seules nuits en camping sauvage…
Le voyage ce n’est pas seulement la pêche, c’est également le calme et les paysages :
Jour 4 : Vänern
Afin d’optimiser les déplacements, nous décidons de partir de nouveau sur le spot de la veille.
En effet, un gros changement météo arrive ce qui peut totalement changer la pêche.
Le temps sera couvert avec un gros vent et une grosse baisse des températures.
On y croit bien !
Et on fait bien car mon pote prend rapidement un beau métré sur une action folle.
Le poisson tente d’attraper le leurre de mon pote lorsqu’il sort de l’eau, il remet directement le leurre dans l’eau avec ce qui lui reste de bannière et fait nager le leurre devant lui et BOOM le brochet attaque !
Mon pote est soulagé après sa traversée du désert de la veille.
De mon côté je dédouille avec un 75+.
On n’est pas encore arrivés à l’endroit où j’ai pris les 5 touches la veille, c’est plutôt encourageant.
Sur la zone du 1m10, Maxime prend une nouvelle touche et sort un magnifique 97.
De mon côté, je rate plusieurs touches et je finis par prendre un joli 88 :
Finalement, nous terminons la journée avec 4 brochets. La taille moyenne est très belle mais cela fait peu de poissons. Nous nous attendions à un peu plus de nombre.
C’est typique du Vänern, des journées à 2 ou 3 poissons avec la moitié qui fait 90+.
En float c’est d’autant plus difficile car nous ne sommes pas aussi mobiles qu’en bateau.
Jour 5 : Repos
La météo part totalement en vrille : 3°C, vent du nord avec rafales à +60kmh et grosse pluie toute la journée.
On a longuement hésité mais on a décidé de rester au chaud chez mon pote Suédois.
C’est le genre de journée très compliquée où tu regrettes généralement d’être sorti donc on a probablement fait le bon choix. Et puis le Vänern dans ces conditions c’est hardcore, d’autant plus avec des vagues venant du nord.
C’est toujours difficile de décider de ne pas pêcher lors d’un voyage si « court » …
Bon, à force de regarder des vidéos de pêche sur la TV, on a quand même voulu faire une petite session rapide de la perche depuis le bord d’un petit lac de forêt.
Rien de bien concluant… quelques touches manquées et un petit brochet de pris. Au moins on a pris l’air.
Jour 6 : Vänern
Pour cette nouvelle journée, la météo n’est guère plus agréable.
5°C, grosse pluie et léger vent.
On sort le bateau avec Christoffer sur le Vänern.
Cela permet de tester le moteur, tout à l’air de fonctionner parfaitement. Nous voilà soulagés.
Il n’y a pratiquement pas de vent mais les grosses vagues de la veille sont encore présentes.
Le fort vent du nord de la veille forme des vagues sur plus de 100km. Lorsque la météo devient plus clémente, il peut tout de même rester des grosses vagues pendant quelques heures.
Il est difficile de tenir debout lorsqu’on est frappés par les vagues, cela rend donc la pêche compliquée…
L’eau est à 8.5°C ! C’est très froid pour la saison.
Au bout du 4ème lancer, je prends un premier brochet de 75+. On se dit que ça sent bon, les brochets sont actifs !
Finalement pas du tout… ce sera la seule touche de la matinée.
Je dis matinée car nous avons stoppés au bout de 4h de pêche environ.
Totalement trempés et frigorifiés… C’est dur !
Jour 7 : Vänern
Nouvelle journée, nouveaux espoirs !
On décide de prendre notre revanche sur le Vänern car les conditions sont bien meilleures.
Temps couvert, bon vent, pas de pluie (et ça fait du bien).
Après 1h de pêche, le moteur tombe en rade et ne redémarrera jamais.
On est au fond du sceau… et à plus de 5km de la mise à l’eau.
On entame donc le retour avec notre petit moteur électrique AR. Selon les estimations il faudra pratiquement 2h pour arriver jusqu’à la cale.
Par chance, on aperçoit un bateau au loin.
Après avoir fait des signaux de détresse avec mes bras pendant plusieurs minutes, il change enfin son cap dans notre direction.
Il nous remorquera très gentiment jusqu’au port.
Pendant le trajet, c’est un peu la soupe à la grimace car on se rend compte qu’on n’aura pas de bateau jusqu’à la fin du voyage. Cela chamboule totalement nos plans et notre objectif « gros brochets sur le Vänern ».
Tant pis, il faut tourner la page et rebondir.
Une fois de retour à la maison, on est frustrés car on avait envie de pêcher !
Direction une petite rivière avec Maxime pour tenter les perches. Les Suédois ont pris des grosses perches il y a moins de 2 semaines.
Le coup de froid a certainement eu raison de l’activité des perches… Maxime réussit tout de même à en prendre une correcte.
De mon côté, un petit brochet et un poisson surprise au chatterbait : un chevesne.
Décidément, les plans ne se déroulent pas comme prévu.
Jour 8 : Lac de 300 hectares
Suite aux déboires des jours précédents, nous décidons de faire une pêche de tout venant en bordure sur un lac que je connais bien.
Le plan est simple, dérouler de la bordure (des roselières) dans le but de prendre de la touche et donc du brochet en quantité.
J’ai déjà eu l’occasion de pêcher ce lac 5 ou 6 fois.
L’objectif du jour que je nous fixe : faire au moins une trentaine de brochet ! C’est amplement réalisable, on a fait plusieurs sessions à plus de 40 brochets avec Antoine sur ce lac.
Maxime n’est pas très confiant à cause des derniers jours, il faut dire qu’on a pris 7 brochets sur les 6 derniers jours… mais j’y crois bien car j’adore ce lac !
Niveau météo : du vent et de la pluie toute la journée… il faut que ça morde car mentalement et physiquement, on a souffert.
Les premières touches arrivent rapidement et les brochets s’enchainent.
On vit un véritable festival ! Chaque bordure avec des roselières est totalement farcie de brochets !!
On s’est séparé avec Maxime pour prendre une berge chacun et maximiser nos chances de faire du brochet. On s’appelle régulièrement pour faire le point sur les spots qui ont donné et les approches qui fonctionnent le mieux.
Les zones trop shallow sont vides, tout comme les zones avec trop de rochers.
La configuration parfaite étant au moins 1m de profondeur avec des roseaux.
L’arme ultime :
shad palette.
J’ai essayé différents leurres et ce dernier était clairement au-dessus du lot ! Coffrage sur coffrage c’était vraiment impressionnant.
La plupart des brochets étaient calibrés entre 55 et 70 cm. Quelques 80+ de temps en temps.
A ce petit jeu-là, j’ai été en réussite car j’ai croisé 3 beaux brochets :
Un 87 puis un 90 :
Et surtout un magnifique brochet d’1m05 :
Un beau combat tout en puissance pour ce brochet en parfaite condition.
On en oublierait presque les conditions météo horribles…
Vers la fin de la session, on est totalement trempés mais on veut atteindre un nombre symbolique voire inimaginable.
Et c’est chose faite ! On a atteint et dépassé les 100 brochets à deux sur une journée de pêche.
107 brochets pour être exact.
De mon côté, j’avais un record perso à 25 brochets sur 1 session.
Je l’ai littéralement explosé avec 61 brochets ce jour-là. Une journée de dingue.
Il a tout de même fallu pêcher plus de 12 heures sous la pluie pour réaliser cet exploit mais cela valait le coup !
Comme on peut l’entendre sur certaines vidéos, notamment Fly vs
Jerk : from zero to hero !
Jour 9 : Vänern
Après avoir fait le plein de touches et de brochets, nous voilà remotivés pour affronter le Vänern.
Le Suédois Max veut pêcher une journée avec nous, il a donc demandé à sa copine de tenir son magasin de pêche pour se libérer une journée.
Il comptait utiliser le bateau de Christoffer mais ce dernier étant HS, on va prendre une ancienne barque de 4m50 avec un moteur 5 cv dessus qu’il stockait chez lui.
C’est light pour aller sur le Vänern mais on va surtout pêcher la baie qu’on a pêché plusieurs fois en float.
L’avantage du bateau sera de battre un peu plus de terrain et surtout de pêcher debout. Un net avantage lorsqu’il s’agit de lancer des leurres de 25/30 cm.
La météo est plutôt correcte avec une alternance de soleil et nuages. Le vent étant pratiquement parfait pour dériver.
On a pris quelques touches mais ce fut une nouvelle fois difficile.
Maxime a pris 2 brochets de 75+ sur un glide.
Le suédois Max a pris 1 brochet non maillé sur un swim pike 35 cm…
De mon côté, je m’en sors très bien avec 2 touches pour 2 brochets sortis ! Et pas des petits :
96 pour le premier :
Puis un magnifique 1m08 :
Je suis aux anges, la réussite me colle à la peau.
Le leurre y est peut-être pour beaucoup ? Je passe mon temps à matraquer le spot avec l’alpha pike 28 cm.
Jour 10 : Lac de 85 hectares
La météo ne nous gâte pas avec encore un gros vent et de la pluie toute la journée.
Pour cette nouvelle session, on décide de faire une pêche en float.
Un lac de 85 hectares tout en longueur.
On va de nouveau battre du terrain en déroulant de la berge dans le but de faire du nombre avec peut-être une belle surprise dans le lot.
A ce petit jeu, nous avons pris 50 brochets.
J’ai pris un 98 avec des belles couleurs typiques d’un lac de forêt :
J’ai raté 3 fois un gros… 2 fois à l’aller et 1 fois au retour sur le même spot 5h plus tard ! Il est resté posté toute la journée au même endroit. A chaque fois il tapait ou faisait demi-tour lorsque mon leurre sortait de l’eau.
On a également essayé de faire de la traine car c’est très profond (jusqu’à 30m) mais sans succès.
Jour 11 : Vänern
Rebelotte, nous voilà de retour sur le Vänern en float.
La météo a totalement changé, nous avons un très léger vent et surtout du soleil ! Pour le coup, cela fait du bien.
Les brochets ne sont pas du même avis et on ne prend pas une seule touche de la matinée.
En termes de ressenti, on a froid aux pieds et c’est la première fois qu’on a ce sentiment du voyage. C’est assez étrange car cela ne correspond pas à la température extérieure.
Sans sondeur, impossible de savoir quelle est la température mais on a l’impression que l’eau s’est refroidie.
Après manger, je tente une pêche de réaction avec un
shad palette dans les rochers.
Cela me réussit plutôt bien car je prends rapidement un beau 90 :
Puis… plus rien. Idem pour Maxime.
C’était notre dernière session sur le Vänern et elle fut dans la lignée des autres sessions, à savoir très difficile.
Ce lac m’avait habitué avec une pêche compliquée mais là c’était vraiment difficile car très peu de touches.
Cela étant, chaque touche peut rapporter gros ! Sur mes deux dernières sessions j’ai pris 3 touches pour 90/96/108. Il ne faut pas les rater.
Jour 12 : Lac de 300 hectares
Dernière session du voyage, nous décidons de retourner sur le lac sur lequel nous avons pris les 107 brochets 4 jours auparavant.
Le but n’est pas de prendre un maximum de brochet mais plutôt de repêcher les zones qui ont le mieux donné la fois précédente.
Eh bien ce ne fut pas la même musique… les brochets sont déjà moins joueurs.
J’ai beau alterner les leurres, cela ne déclenche pas plus de touches.
On tente également une pêche en pleine eau afin de tenter un gros poisson pélagique mais aucune touche.
On décide d’aller avec les moteurs électriques jusqu’aux quelques roselières que nous n’avions pas pêché la dernière fois.
Stratégie payante, les brochets répondent présent ! Cela veut donc dire qu’on a « vacciné » beaucoup de brochets et qu’ils ne remordent pas si facilement que cela.
On enchaine quelques poissons, je prends un joli 88 un peu fin :
Puis un super 96, sur une pêche d’herbiers un peu décalé du bord :
Et c’est sur ce beau poisson que nous clôturons le voyage.
Si on fait le bilan, on a pris 11 brochets de + de 90 cm dont 3 métrés.
En revanche, j’ai pris 9 d’entre eux donc mon ressenti n’est pas le même que celui de mon pote.
J’aurai préféré une répartition plus équitable mais malheureusement, ce sont les poissons qui décident !
Niveau nombre, on a fait 2 grosses sessions avec 107 et 50 brochets en 2 jours à 2.
Au final, je trouve ce bilan plutôt bon malgré les différentes galères et les conditions météorologiques.
J’attends désormais avec impatience le voyage d’Antoine cet été ! Il fera un voyage « roots » comme on faisait à l’origine. A savoir voiture, tente et direction la Laponie et ses paysages vierges. Il y a de fortes chances qu’on reparte ensemble en 2026 sur ce format… to be continued.
Dernière modification par jessy44: 6 juin 2025 - 10:30
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