Si la LPO est une bonne source pour parler chasse, L214 et ASPAS et autres animalistes sont tout aussi bien placés pour parler pêche.
J'adore le discours qui suit, à placer en toutes circonstances
Citation :
Du côté des associations environnementales, personne ne nie la surpopulation de sangliers en France et « c'est avéré qu'ils font des dégâts », déclare Richard Holding. Le chargé de communication regrette cependant que la chasse apparaisse systématiquement comme l'unique solution « plutôt que de réfléchir à comment protéger les cultures ». Pour lui, « il faut d'abord comprendre comment on en est arrivé là : la surpopulation de ce mammifère résulte d'années et d'années de pratiques obscures comme l'agrainage. » Richard Holding constate que « cela fait des décennies qu'on fait appel aux chasseurs pour réguler les populations de sangliers mais le problème continue d'empirer. Il y a quelques mois, un projet de pièges pour sangliers a été étudié mais les chasseurs s'y sont opposés... On pourrait arrêter l'agrainage, stériliser les femelles mais à la place on contacte les chasseurs ».
Pour One Voice, c'est pour cette raison que ces derniers ne doivent pas endosser le rôle de régulateur : « Les chasseurs donnent à manger aux sangliers, font de l'élevage et ne tuent pas les femelles pour assurer la reproduction. Si on voulait régler le problème des agriculteurs on ferait autrement », lance Muriel Arnal, la présidente de l'association.
L'emphase est de mon fait. On peut écrire
protéger les troupeaux quand ce sont des loups ou de source, et on pourrait écrire
protéger les échelles à poissons concernant le silure. Il suffit de toutes façons d'être assez loin d'un monde pour savoir facilement que faire.
Qui a envoyé les chasseurs à la chasse ? L'état. A la demande des syndicats agricoles.
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Le temps d'apprendre à vivre, il est déjà trop tard (Louis Aragon)