MT pas d'accord
La présence des fédés est tout à fait souhaitable. Elles peuvent d'ailleurs, si elles se débouillent bien, recevoir pour cela des subventions ponctuelles ou annuelles répétitives des conseils généraux pour, par exemple, le développement du tourisme pêche, d'autres pour la sensibilisation aux milieux aquatiques (c'est parfois le conseil régional qui finance). Communauté de communes, autre organisme ou association voisine peuvent aussi contribuer au financement...
Ma petite AAPPMA (un peu plus de 1000 adhérents avec les cartes temporaires) a présenté parfois un stand à Paris, Charlerois en Belgique ou Clermont pendant deux ans en partenariat avec la Maison de la Rivière. On a des salariés, il faut des pêcheurs pour en cette période de diminution des subventions compenser.
On a chaque année entre 200 et 300 touristes pêcheurs dont entre 2 et 10 liés au salon.
Les retours sur ces salons sont donc, il faut le reconnaître, faibles en regard de l'investissement. Mais ces salons aussi offrent l'opportunité d'échanger avec le monde de la pêche, d'autres pêcheurs, d'autres gestionnaires, l apresse halieutique, des organismes officiels... des rencontres utiles qui offrent l'opportunité d'avoir des renseignements que nous n'aurions pas eu si nous n'étions pas présents.
Autre intérêt, promouvoir une politique de gestion patrimoniale et de défense des milieux aquatiques : achats de terrains pour éviter la privatisation, salariés (entretien et gardiennage), un comportement vis à vis des élus, des pollueurs...
On entretient ainsi des contacts avec d'autres AAPPMA qu'on a parfois conseillées je l'espère utilement dans l'intérêt des pêcheurs et de la pêche et surtout (on reste des militants :!:) pour la défense des milieux.
Cette année de finances délicates, nous avons choisi de rester en Bretagne (uniquement salon de Carhaix par solidarité avec les organisateurs).
La première fois, en 1998, nous avions été invités pour recevoir un prix. Nous avons abandonné Paris récemment surtout du fait des coûts de location du stand et de l'évolution des mentalités : business, business...
Effectivement, on a aujourd'hui plus trop l'impression que nous avons notre place dans ces salons.
Petite précision : on a jamais été bourré

ni profité de l'argent des pêcheurs...
On y allait en nombre minimum, en général 3 personnes, entre installation, montage, démontage, présence pendant la totalité des heures d'ouverture plus prolongation (remise de trophées et autres). Les repas du soir étaient parfois offerts par une revue halieutique ou un fournisseur de matériel.
Tous les frais évitables étaient payés par les participants, etc...
Tu a l'air d'avoir une dent solide contre les fédés, les AAPPMA mais toutes ne se ressemblent pas.
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