18 nov 2011 - 12:17 | |
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Salut Fabrice, et mes excuses pour le retard. Boulot, boulot quand tu nous tiens…
Ce que je vais t’écrire est certainement connu par certains d’entre nous mais au cas ou voici comment nous avons aménagé :
En premier beaucoup de carnassiers et en plus de différentes races signifie beaucoup de nourriture pour les adultes et aussi les juvéniles s’en oublier les caches. Ne pas oublier non plus l’huile de coude, mais quand on aime…
Le plus important est le tout début de la chaîne alimentaire : micro-organismes et plancton. Un étang même ancien ne peut en contenir qu’une certaine quantité, nous allons donc le rendre surdensitaire d’une manière tout ce qu’il y a de naturel, ceci avec un apport assez important de bottes de paille complétées de fumier de cheval. Ce fumier, même dans un étang déjà en eau booste la formation des micro.
Ces bottes sont installées dans une profondeur correspondant à leur hauteur mais le + près possible du bord. Pour les caler on enfonce une branche de saule ou verne en leur centre. Ces réservoirs à nourriture vont être complété de fagots, toujours si possible du saule ou verne (aulne) car ces bois ne pourrissent pas dans l’eau.
Chaque fagot doit être composé de 6 à 7 branches de 2 à 3 m de long le tout bien ligaturé avec une corde naturelle. Ils seront placés près des bottes dans un peu plus de profond et maintenu par des piquets style ceux que l’on trouve pour tenir les barbelés des vaches.
Ces fagots ont une double utilité : la friture pond dedans et leurs alevins s’y réfugient bientôt suivit des bébés perches, sandres et brochets. Je suppose que tout ce petit monde ne doit pas faire copain-copain tout les jours, mais c’est la nature.
Maintenant comme nous avons coupé une véritable montagne de fagots, il nous en reste. Et bien tant mieux !
Allons dire bonjour à notre paysan préféré et demandons lui de nous donner ou vendre de ces fameux piquets à clôture.
Les vieux se négocient entre 50cts et 1€. Ne pas oublier de lui emprunter sa masse de 5kg. Une fois que le camion avec sa remorque est rempli à raz, rendons visite à notre copain, celui qui fait de l’haltérophilie, il va être bien utile pour taper comme une mule sur les piquets pendant que tu les tiendra.
Les piquets vont être planté par groupes de 3 / 4 et 5. Par 3 pour former un triangle, par 4 pour un rectangle et 5 pour former une sorte de V avec un des coté plus long composé de 4 piquets, c’est dans ceux-ci que nous enfoncerons les fagots restants. Ce sont ces derniers qui auront la préférence de nos papas Bass car ils aiment bien avoir un des cotés de leur nid protégé. Les autres groupes serviront aussi au Bass ainsi qu’aux perches qui aiment déposer leurs œufs à la verticale. Nous avons constaté une grosse affluence de sandres qui sont venues pondre dedans aussi. Les périodes de fraie étant toutes différentes, pas de problème de cohabitation. Les becs eux préfèrent la prairie recouverte d’eau pendant l’étiage haut du sorti d’hiver.
Pour les caches permettant la cohabitation, c’est autre chose. Je ne tient pas à remplir le Topic de ma prose.
Pour faire rapide nous avons abattu dans l’eau, contre les berges, de gros arbres, tiré au milieu de l’étang d’autres arbres tombés naturellement ( là faut du monde, tracteur, barque, treuille, corde qui casse, copain qui tombe à l’eau et j’en passe) planter encore des piquets mais plus serrés servant en même temps de caches et posts de pêche et puis j’arrête (de Bass) , c’est midi passé et j’ai faim.
A + Jackot
PS après tout ce boulot t’endors pas, ils reste les nénuphars, les roseaux, les herbes d’eau, les grenouilles que les Bass adorent et pleins d’autres travaux. T’as toujours envie d’aménager ?
_________________ No Catch - No Release!!!
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