Salut a tous
Il y a des jours la réussite a la mouche ca tient a pas grand chose, je galérais depuis quelques jours a trouver l'éternel bon créneau du "bon endroit au bon moment". Autant dire qu'avec le grand soleil, du vent d'Est et pratiquement pas de mouche sur l'eau, je ne parle même pas des niveaux ultra-bas dans le Nord-Est, tout était réunis pour une pêche de misère !
En fin de matinée je m'étais fait un petit tributaire qui souffre du manque d'eau du a sa mauvaise alimentation karstique mais qui abrite encore, pour combien de temps (??), un petit cheptel de truite coopérative, le sauve-bredouille par excellence :
Et effectivement j'avais pris quelques petites truites, en sèche et nymphe a vue (50/50) :
J'avais sauvé les meubles mais j'avais d'autres espoirs, disons un peu plus conséquents. Direction la grande rivière du coin sur le coup des 16H, un parcours mixte salmo/cyprinidé. C'est joli avec les hydrophytes en fleurs qui ondule mais mon dieu où est passé l'eau ici aussi ?
Premier parcours je ne vois rien a part des ombrets, deuxième parcours il y a deux leurristes qui me vont flinguer ma bordure avant même que j'ai fait un seul posé, troisième parcours je le sent pas du tout et je reste pas, il me reste pour me finir deux radiers dans le village au milieu des potagers et des nains de jardins, il est 19H ca sent le sapin...
Je tapes un oeil de la bagnolle sans trop y croire. Je vois 1 sedge monter, puis deux, puis trois... Hé mais il y a un rond là sur la bordure d'en face làbas ! Je me donne 3 minutes pour aller voir le radier du dessus, je compte au moins 2 truites, plus celles d'en bas. En fait il y en a 3 en bas, celle qui gobe fait 30, il y en a une de 35 que je décroche en NAV après une chandelle et la troisième du même tonneau que je cale sans trop savoir pourquoi.
Mais les deux du radiers du dessus c'est plus sérieux c'est là que ça va se jouer.
La première est dans une retourne abominable et gobe sporadiquement, je sais que c'est un bon poisson. Le deuxième est collée a la bordure plus bas mais c'est un coup facile, je la flambe au premier posé sur mon sedge-bécasse fétiche. 40+
La deuxième est dure, je m'accroche dans des branches au dessus, je pense l'avoir calée, je me désespère, je me désole. Puis je la vois se décaler et mon posé est, cette fois, le bon. A ce moment là c'est la quintessence de la peche a la mouche, je sais que je vais la prendre, je le sais, cela dure une ou deux secondes mais c'est l'éternité. Après un bref combat je l'a mesure a 47,
job done.
Je plie la canne et je vais trouver un coin pour dormir et mettre une binouze au frais. A quoi ca tient la réussite et le bonheur a la pêche ?
A+
J
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