Salut,
C’est vrai que si tu rencontres l’animateur n2000 et que tu te rends compte qu’il ne connait pas son territoire, ça doit clairement surprendre et je te rejoins sur les questions qui en découlent.
Mais… dans mon metier je suis amené a côtoyer souvent des animateurs n2000 et dans differents sites. Et l’observation que tu décris ici, je ne l’ai jamais vu.
J’en ai rencontré certains qui avaient des connaissances moindres sur certains taxons, c’est normal, mais tous connaissaient leur site, les espèces menacées présentes, la raison d’être du classement n2000 et les différents points du docob.
Je rejoins Fatsad sur un point majeur de la protection de l’environnement : mettre la nature sous cloche est majoritairement encore moins compris par les usagers divers, et le statut n2000 est justement là pour essayer de concilier activité économique, agricole, de loisir, et la protection de l’environnement.
Quand on voit tout ce qu’il faut concilier… il y a toujours des lésés.
Je suis pêcheur , passionné, mais je peux trouver ça compréhensible qu’il ne faille pas envoyer des trucs a l’eau, naviguer, approcher les berges pour protéger certaines espèces dont le niveau de menace est élevé car je suis sur un de ces rares sites de reproduction ou d’hivernage.
En effet certains sites n2000 accueillent aujourd’hui plus de gens qu’avant leur classement, mais cela peut aussi être une volonté, que je trouve personnellement intelligente si elle est accompagnée de sentiers d’éveil, de parcours pédagogiques , de sensibilisation a l’environnement… des sentiers qui sont justement réfléchis pour laisser un accès aux gens, mais loins des enjeux de biodiversité.
Difficile de dire qu’il faut protéger l’environnement, qu’il faut lutter contre l’érosion de la biodiversité, qu’il faut se ressaisir, prendre en compte l’environnement général dans nos pratiques, etc, mais lorsque ça s’applique a une certaine restriction des sites potentiels de pêche, là ça ne va pas et c’est pas « logique ».
Bref, ce n’est que mon humble avis de petit consommateur français écrit dans son petit confort