Citation :
Jeje1445, même si je suis d'accord avec ton post, je parlais du cas spécifique de la seine aval, la partie que je fréquente assidument toute l'année icon_wink.gif
Perso, je ne généralise pas, il y a des endroits "fonctionnels" dans plein d'endroits icon_wink.gif . Ils ont majoritairement disparu, le principale raison du classement "espèce en danger" du Brochet, mais il en reste.
Je pense qu'on peux généraliser.
la situation n'est pas brillante dans de nombreux grand cours d'eau qui ont vu les zones humides être détruites et/ou les lits s'inciser. Si on ajoute à cela les crues qui sont bien souvent trop courte, la boucle est bouclée.
On retrouve en revanche de jolies populations dans les parties aval de nombreuses 1ère catégories mais aussi dans les cours d'eau de tailles modestes qui peuvent déborder facilement et où la nappe est affleurante (c'est bien le seul cas où je vois un intérêt aux vannages).
D'où mon commentaire comme quoi les plus belles populations sont en général dans des milieux artificiels où le niveau est constant et où il y a souvent beaucoup de végétation aquatique.
Mais c'est clair que la principale cause de diminution du brochet est directement liée à la dégradation de ses zones de frayères soit pas disparition pure et simple, soit parce qu'elles ne sont plus accessibles (incision ou fermeture), soit parce que les crues ne durent pas assez longtemps ou tout ça en même temps. C'est bien sur la restauration des frayères qu'il faudrait travailler mais ce n'est pas si évident que ça en a l'air et bien souvent les travaux réalisés portent sur des surfaces insuffisantes pour qu'il y ait un effet significatif sur la qualité de pêche. Il se pose également la question de la gestion des niveaux d'eau en l'absence de crue.
La question de la fermeture sur cette espèce (et les autres aussi) reste pour moi de la philosophie et de l'anthropomorphisme.
Mais c'est typiquement français. Plus une espèce est en difficulté et plus on restreint les pratiques dites de loisir ou récréatives et au final ce sont toujours les mêmes qui sont lésés avec un grand B. J'entends par là que la pêche à la ligne n'a jamais fait disparaître une espèce. Ce n'est donc pas sur le levier réglementaire qu'il faut agir si l'on veut restaurer des populations piscicoles.
Après chacun est libre d'agir comme il l'entend mais attention à ne pas user d'arguments subjectifs.