Hello ,
Au départ nous devions partir mi-juin, mais cela n'a pu se faire à cause du covid, nous avions décidé de reporter ce séjour à septembre.
Après coup, fin juin aurait été bien mais nul ne pouvait prévoir.
Nous voilà donc le 5 septembre, nous prenons le vol direct par Air France Paris-Stockholm, bien pratique au niveau des horaires, et ça nous donne droit à une valise en soute de 23 kg chacun.
J'ai moi même organisé le voyage, sans organisme ni
guide, un peu aidé par un collègue de ce forum qui connaît bien la suède et que j'avais rencontré d'ailleurs il y a 3 ou 4 ans à l'aéroport de Stockholm ; c'est la 3ème fois que je me rend dans ce pays.
Nous devions faire 2 sites (3 jours et 4 jours) mais j'ai simplifié à cause du covid.
Nous avons chacun des cannes de voyage, j'amène une sakura 14-70 de 2m, qui en fait est plutôt une 40-80 de bourrin dédié aux buster
jerk , et une hearty rise bass force travel en 2m20 15-80 qui m'a donné vraiment satisfaction bien qu'en fait c'est plutôt une 15-60, ainsi qu'une 5-20 qui finalement ne me servira à rien car la 15-60 suffit pour les perches de là haut.
Le camping offre différents services pour les pêcheurs : location de bateaux à moteur, ou d'autres équipements, une boutique d'articles de pêche pour dépanner, et le ravitaillement en essence (il suffisait de déposer le réservoir le soir et de récupérer le matin).
Nous louons une grosse épuisette qui sera bien utile, et j'ai amené une ancre flottante.
Notre petit chalet de 25m2 a l'électricité et le chauffage mais pas l'eau, il faut se rendre au sanitaires centrale, mais ça nous suffit.
Le lac fait environ 10 km sur sa plus grande longueur et 5 km sur sa plus grande largeur avec de nombreuses îles et presque îles.
Dimanche
Comme je pilote le bateau et que je n'ai pas encore l'habitude, nous commençons doucement en face du camping. En Suède il faut faire très attention à ne pas se prendre un rocher, certains ne se voient pas car ils sont à 10-20 cm sous la surface.
Ne prenant rien, nous allons un peu plus loin, nous ne retrouvons dans des nénuphar alors je sort un
spinner bait savage gear da bush 32 gr, au bout de quelques lancers, je vois mon leurre couler près du bateau avec un gros pike au bout, je n'avais pas senti la touche, c'est un 98cm.
Incroyable pour le 1er poisson de la journée et de la semaine.
Nous faisons quelques coups près d'un pont en pleine haut sans succès, puis nous allons dans un petit chanal ou nous toucherons 2 autres pikes au sipner, et Yannick fait un métré (101), toujours au spiner
bait.
Ca commence plutôt bien, de quoi se rassurer par rapport au CR de Dim71 qui m'avait fait stressé avant le départ.
L'après-midi, nous descendons d'îles en îles, ou au milieu de roselières, des perches mordent aussi sur les
spinner bait,
Nous refaisons aussi quelques becs, mais pas de gros, le chater
bait semble fonctionner aussi, par contre je ne touche rien en pleine eau, ni au
swimbait ni au
shad coulant à palette.
Lundi
Nous prenons la direction du sud avec le bateau, une 1ère île est intéressante avec une bordure de roselière devant une petite cassure et quelques rochers, nous y ferons quelques becs, et Yannick fait sa 1ère perche au
popper.
L'après midi on trouvera quelques spots sympas avec des becs et des perches, mais un hameçon triple me rentre dans le pouce avec un brochet au bout qui est en train de se débattre, ce qui me fait encore plus mal.
On avait amené une trousse de secours, il a fallu passer totalement l'ardillon à travers le pouce et couper l'hameçon avec une pince coupante, c'était bien profond, ça m'a fait mal.
Nous faisons alors un peu de traîne pour se reposer, et Yannick sort un 79 avec un Mc rubber Svartzonker 18cm fire tiger, puis il en refait quelques uns avec le même leurre mais en pêchant normalement (pas à la traîne).
Cette zone serait à refaire, mais nous n'avons pas eu le temps.
Mardi
Nous commençons par faire des dérives à l'ancre flottante, en balayant des surfaces plus ou moins près de bordures frappés par le vent. Yannick touche des becs avec le Svartzonker, mais quand même des petits becs, malgré un leurre imposant.
Peut être que les petits étaient plus en activité que les autres sur cette période.
L'après-midi, après avoir déjeuner sur la bateau comme tout les midis,
nous faisons la découverte d'un immense champ de nénuphars, grand comme 3 terrains de foot.
On y fera plusieurs dérive dedans à l'ancre flottante, en remontant le moteur pour ne rien abîmer, le vent est dans le bon sens, nous enchaînons plusieurs becs au spiner. Yannick fait un petit bec de 50 mais il est suivi par un métré qui essaye de croquer le 50, sensation forte ...
un peu plus loin je touche encore un 98 avec le même spiner
bait da bush couleur fire tiger.
Je ne sais plus qui me disait que les
spinner bait ne faisaient que des petits brochets, n'importe quoi.
Il faut parfois éviter les rochers et sortir à la rame de ces spots car c'est trop dangereux en moteur.
Nous ferons ensuite d'autres dérives à différents endroits du champ de nénuph, en y prenant quelques becs et une perche, toujours au
spinner bait.
Au final, j'ai amené trop de leurre dur tel que des
swimbaits, et pas assez de leurres souples, j'aurais pu prendre aussi un
buzzbait resté en France.
Mercredi
Le temps est couvert, il va pleuvoir, on essaye de faire des grandes dérives à l'ancre flottante, un peu à l'irlandaise, on les cherchera dans d'autres zones que les roselières ou nénuphars, histoire d'essayer autre chose, avec des
swimbaits ou des gros
shads, quelques coups au buster, mais sans succès.
En peu avant de manger, nous retombons sur une zone de nénuphars, et ils sont bel et bien là, nous en ferons encore au spiner
bait.
L'après-midi, sur une autre zone de nénuphars, nous en enchaînerons pas mal, à noter que j'en ai fait un de 90 pendant que Yannick remet à l'eau un 65, mais je ne le prend pas en photo car Yannick vient de casser son moulinet
casting, et que ce 90 est très abîmé, probablement croqué par un pike encore plus grand.
Nous avons faillit abîmer le bateau dans cette zone, et j'ai manqué d'attraper la tête de Yannick avec mon leurre, il faut faire gaffe.
Apéro bien mérité.
Jeudi
Le soleil est de retour mais il y a un vent glaciale et puissant venant du nord-ouest, nous faisons une grande dérive dans des nénuphars, mais les spiner
bait fonctionne moins bien qu'habituellement, je passe alors sur un
shad en
texan et c'est le bon paterne.
C'est moins fatiguant car au spiner
bait on a tendance à arracher les nénuphs, ça fait mal au bras ; le
shad texan c'est reposant et plus subtile.
Yannick se prend des tapes au
buzz bait ou à la frog.
Malheureusement mon slit
shad sakura, dont la structure très souple est parfaite pour cette monture texane, s'est fait croqué, le daiwa n'est pas aussi bien en
texan, mais je trouverai mon bonheur à la boutique du camping. Nous nous ravitaillerons aussi en spiner
bait car à force, ils se font déglingués.
A noter que les Fiish ne sont pas du tout solides, Yannick en fait les frais avec un bec qui part avec la partie
shad. Cela m'était déjà arrivé en pêchant le lieu en mer d'Irlande.
Il y a tellement de vent que c'est très difficile de pêcher, parfois l'ancre flottante ne suffit pas, il en faudrait deux, ou traîner sur le sol un disque de musculation de plusieurs kilos pour freiner suffisamment le bateau, je demande à Yannick à ce qu'on pêche assis pour faire un peu moins de prise au vent.
Nous ferons quand même quelques pikes lors des accalmies, Yannick en touchera quelques uns au Illex Deraball.
Vendredi
Dernier jour ; Sommes nous passés à côté de la pêche en favorisant les nénuphars et les roselières ?
Pour le savoir, un peu coaché à distance par Farside95, Péchouille, et leur troisième larron dont j'ai oublié le pseudo, nous mettons le cap vers le sud-est pour essayer des zones de cassures et d'arrivées de rivières,
Mais en chemin, nous retrouvons un spot sympa qu'on avait fait en début de semaine, j'y enchaîne 4 perches et Yannick 1 pike,
puis une autre zone à proximité où on fera quelques pikes , et j'y rate un gros pépère avec un easy shiner 6,5 '' : le frein chante, la canne se plie sous le bateau puis il se décroche.
Nous allons ensuite à la recherche du Graal dans les zones de cassures, mais avec le vent c'est difficile à pêcher, nous avons du mal à faire une bonne dérive, toutefois nous en faisons une où on touchera quelques petits pikes, mais rien de transcendant.
Au bout de quelques temps, nous abandonnant pour revenir sur nos zones favorites.
Nous y ferons alors 2 doublés de pike.
Yannick me fait remarqué qu'il ne reste qu'une heure et qu'il nous manque 4 pikes pour atteindre la barre des 100, mais je rate le 99 ème qui s'appuie sur un nénuph, ça arrive assez souvent.
Plus loin, nous referons un doublé et nous atteignons l'objectif, encore quelques perches et il est grand temps de rentrer.
D'ailleurs nous étions presque à cours de carburant, et ne l'avions pas remarqué.
Pour conclure
Nous avons faits à 2 et en 6 jours, 101 becs ramené au bateau, moult décrochés, et 27 perches entre 30 et 40.
Ce n'est pas énorme pour la Suède, mais pas si mal, mieux que ce que j'aurais fait en France ou que ce qu'a fait au mois d'Août un confrère de ce forum malchanceux (il se reconnaîtra).
Nous avons passé un bon moment, pour un coût total de 770 euros par personne.
Côté taille des poissons, énormément de petits, 1 de 90, 2 de 98, 1 de 101, et un seul 'moyen' (70-80).
Est-ce dû à notre façon de pêcher ? Peut être, mais pas totalement sûr, le mieux serait de retenter entre fin-mai et mi-juin en essayant ou en insistant sur d'autres zones.
A noter qu'il faut bien s'entendre pour gérer le bateau (il faut de la coordination , quand je pense à ceux qui sont à 3, chapeau), et pour vivre dans un espace réduit, mais ça c'est bien passé.
Ca m'a fait prendre une grande bouffée d'air, ça fait du bien.
Le boss :
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