Lesfilmu a écrit:
- on cherche un bout du virus, pas le virus complet. A partir de quel critère on considère que la réponse positive a un bout de virus correspond à la présence du virus complet et donc actif ?
mbnb24 a écrit:
- on cherche des bouts d'ARN viral, l'ARN étant très fragile si tu en trouves c'est qu'il y a très certainement du virus complet pas loin. Il ne faut croire qu'on est capable de détecter des morceaux d'une seule particule virale dans un prélèvement.
cf la réponse de mbnb24 (
Merci j'aurai pas mieux dis et aurait été incomplet)
Lesfilmu a écrit:
- comment on fait la distinction quand le test est positif entre celui qui vient de le récupérer et celui qui l’a depuis x temps et que son système immunitaire a rendu le virus inactif mais dont il reste des traces ?
mbnb24 a écrit:
- Chez celui qui vient d'être contaminé, il est très peu probable qu'il ait une quantité de virus suffisante pour être détectée ; c'est pour ca que l'on recommande de tester 7 jour après le contact d'un sujet infecté. Le système immunitaire ne va pas s'attaquer à l'ARN viral mais aux protéines codées par celui-ci. Il va dont détruire les cellules infectées ce qui est certainement la cause des formes très graves : le système immunitaire répond de façon trop violente.
Le virus est actif une douzaine de jrs, 3/4 jrs avant les premiers symptômes (
si il y en a) et 7/8 jrs après. A proprement parler, ce n'est pas le virus qui tue, mais les conséquences de son passage ... Le fameux orage cytokinique phénomène qui se traduit par une réaction hyper-inflammatoire de l' interstitium pulmonaire.
Faire des cultures virus sur chaques prélèvements pour savoir si tu as affaire à du virus
vivant ou
mort serait clairement contre productif ... Déjà qu'il manque du monde pour faire les tests !
Lesfilmu a écrit:
- pourquoi on ne teste que la présence du virus et pas la charge virale ? (Sauf dans de rares endroits...)
mbnb24 a écrit:
- On ne cherche pas la charge virale car elle n'a aucun intérêt clinique, une charge importante ne signifie pas que l'on fait une forme grave et inversement.
Pas mieux ... Une charge virale élevée va plus surement faire migrer du virus dans les voies aériennes supérieures, ce qui amènera la personne concernée à
expectorer plus facilement du virus mais sinon ...
Effectuer une charge virale dans le cas du VIH fait sens puisque le virus est quasiment endogène. Cela permet d'adapter la réponse prophylactique et de mesurer son efficience.
Tu comprends bien que dans le cas de la covid c'est inutile.
Lesfilmu a écrit:
- a partir de quelle charge on est contagieux ?
mbnb24 a écrit:
- Il n'y a pas de charge seuil pour définir une personne contagieuse, certains sont en contact avec beaucoup de virus et ne développent pas de maladie alors que d'autres s'infectent avec des contacts brefs et relativement distants.
Une charge virale élevée va quand même plus surement faire migrer du virus dans les voies aériennes supérieures qui est la porte de sortie naturelle.
Lesfilmu a écrit:
- combien de cycles d’amplifications sont considérés comme « normaux » (c’est à dire générant le taux de faux positifs/négatifs le plus faible) ?
mbnb24 a écrit:
- le nombre de cycle pour déterminer le caractère positif ou négatif va dépendre du test (il y a plusieurs tests PCR différents) et du matériel utilisé.
Là je coince ... Que cela dépende des test ok par contre je ne comprend pas le "matériel utilisé" ?
Pour finir, à la lumière des nombreuses sérologies pratiquées cet été 50% des anticorps seraient non neutralisants.
a+ squale
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Les longues distances m'épuisent ... Nous les Nains, nous sommes des sprinters, redoutables sur de courtes distances !