Salut !
Le jour où la pêche (même en catch and release) sera interdite pour maltraitance animale, il n'y aura plus ni élevage d'animaux intensif, ni abattoir. Il n'y aura plus non plus de chasse quelle qu'elle soit. Et on se posera la question de savoir si les criquets et larves d'élevage - la base de notre alimentation, alors - ont une conscience.
En somme, l'espèce humaine aura migrer sur mars, ou plus loin peut-être.
Y'a bien des extrémistes chez les écolos (terme qui veut un peu tout et rien dire d'ailleurs), comme il y en a chez les péchous ou les fans de ball trap. Il y a aussi du lobbying certes.
Je pense, pour un poil d'optimiste, que la nuance et le compromis s'installent dans le temps.
Que forcément, les avis tranchés et extrêmes (tout dépend de quel point de vue on les regarde d'ailleurs), ont la part belle dans la plupart des médias. Que ça n'est pas la dominante, ni ne la deviendra.
Je pense également très louable que des assos (qu'elles soient végan ou non) se penchent sur le sort réservé aux animaux lors de la dernière étape de leur putain de triste vie (volée). Ca n'est pas une hérésie que de se donner les moyens de condamner ces maltraitances. Ca aurait du se faire bien plus tôt. Et, même si c'est l'occasion pour les plus énervés de prôner le véganisme, cela pose au moins la question de notre alimentation quotidienne, de ce qu'elle entraîne à grande échelle, les dégâts écologiques, humains et animaux qu'elle crée.
Si tu veux du bon gros lobby qui dirigent le monde à la "vas-y que j'te tant que ça rapporte des tunes à mes actionnaires", et là ça n'est pas du fantasme mais c'est bien ancré, Etats ou non à l'appui (d'ailleurs ils s'en foutent les gros lobbies, même si leur consentement leur facilite la tâche), suffit de regarder du côté des banques, des infrastructures et réseaux, de l'agroalimentaire, de l'agrochimie, du nucléaire et des énergies fossiles énergies fossiles, du multimédia.
Franchement, y'a vraiment de quoi s'inquiéter autrement et de manière plus alarmante.
Les aappma, si je ne m'abuse, participent tant bien que mal à la conscientisation des pêcheurs, elles font partie des recenseurs et des vigies de l'écosystème. La fédération pèse certainement sont poids chez les écologistes haut-placés d'ailleurs.
Je viens d'acquérir un bouquin de chez biotope-éditions, du décortiqué sévèrement, et dans la pré-préface, il y autant "la Lyonnaise des eaux" (mouais, bof) que la Fédération de pêche, l'ONEMA, et la société française d'ichtyologie.
Tout ça pour dire que oui, il peut y avoir de nouvelles réactions épidermiques avec pour seul fondement l'élévation de l'animal au rang de l'homme (je ne suis pas contre une hausse de la considération des autres animaux que l'homme, qui fait partie du même règne). Mais les principaux connaisseurs et acteurs de terrain sauront avoir le dernier mot !
La Mouline