Quand ce ne sont pas les USA qui trinquent (ils le méritent parfois
), ce sont les AAPPMA
J'invite donc à relire les statuts de celles-ci... par quoi les remplacer pour mieux et moins cher
et les mécontents à constituer une équipe pour balayer tous ces bons à rien ou à proposer une autre organisation à Ségolène ou à leur député.
Sinon, pour se recentrer vers le sujet :
Voici un lien sur un dossier de l'ONEMA concernant "L'approche typologique des peuplements piscicoles lacustres français dans les plans d'eau situés une altitude supérieure à 1500 m ":
http://www.onema.fr/BFPP/bfpp/Article/365_366/365p373.pdf
Loin des conclusions partisanes bien hâtives, au delà de l'intérêt halieutique à court terme, l'étude montre, en particulier, que les milieux pauvres à très pauvres (oligotrophes) et les conditions extrêmes favorisent la tendance à voir une seule espèce de salmonidé dominer.
Ce point : une espèce et une seule dominatrice jusqu'à provoquer la disparition des autres espèces de salmonidés est décrite dans plusieurs autres études qui peuvent être en partie consultées sur le net et dans différentes publications.
En gros, ce que je retiens de cette lecture et de bien d'autres : chaque espèce a un ou plusieurs facteur limitant comme une température trop élevée ou trop froide pour son développement et celui de ses oeufs, la présence de sédiments, la capacité ou non de se reproduire (surface de frayères, hydrologie), sa taille, les interactions avec les autres espèces, etc... susceptible de la défavoriser ou de l'avantager par rapport à d'autres.
Ces interactions entre espèces plus finement étudiées dans des plans d'eau de deuxième catégorie, sont complexes. Les scientifiques ont recours à des prélèvements de chaque espèce pour déterminer des valeurs d'isotopes qui désignent le prédateur supérieur.
Pour le cas présent, les ressources du lac et les frayères potentielles pour chaque espèce, la taille atteinte, sa capacité à vivre bien longtemps semblent extrêmement favorables aux cristi. cependant limité par une maturité tardive (entre 6 et 7 ans mâles -femelles).
Des études canadiennes ont montré que les cristi frayaient de nuit sur des fonds rocheux très pentus constitués de de blocs ou de gravier grossier (entre 5 et 30 cm) sans sédiments fins entre 1 et 3 m de profondeur le long des berges exposées au vent. La quasi totalité des 3 km (ça, c'est un seul côté
) semble propice... par rapport aux quelques dizaines de mètres à quelques centaines des ruisseaux affluents parfois très difficilement accessibles pour les truites.
Dernière modification par Elorn29N: 22 sep 2015 - 23:05_________________
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