Forum pêche

Tout le monde le sait... le terme de street fishing est né de quelques discussions de membres inscrits ici (mad-perch en a la paternité incontestable, années 2004-2005 : ça ne nous rajeunit pas... Et nous avons fêté tout juste en début d'année 2015 le 10ème anniversaire du terme de notoriété publique à présent).
Mais la pêche en plein Paris ne date pourtant pas des années 2000 !


C'est seulement une nouvelle tendance (la pêche au leurre, avant ou après le travail) qui est nouvelle...

Fabien
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Chuck Norris a déjà compté jusqu'à l'infini. Deux fois.

Juste pour abonder dans ton sens, il me semble que Christian, le président de l'UPP m'avait dit qu'entre les deux guerres, l'asso comptait quelque chose comme 30 000 membres. Et il ne pêchaient pas en Irlande ou dans l'océan indien, ceux-là...

Il a aussi une collection de photos comme celle que tu montres. Je crois me souvenir d'une en particulier où les berges étaient noires de pêcheurs, genre un tous les mêtres.

S'il y en a des qui sont motivés, ça vaudrait le coup d'aller exhumer des documents et d'en faire un truc genre site, expo, livre... La pêche à Paris, c'est toute une histoire !
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En fait, il faut remonter en 1927, en Mongolie, appelée, à l' époque, "Extérieure", pour la différencier de la Mongolie-Intérieure, qui, de fait, disparut tout à fait, le jour où on finit par oublier à l' intérieur de QUOI, elle pouvait bien se trouver!
- En fait, et c' est pas bien compliqué à comprendre, la Mongolie-Intérieure est à l' INTERIEUR de la Mongolie-Extérieure...Plus précisément: avalée par le Désert de Gobi! C' est, du moins, l' opinion communément admise...Le vrai problème résidant dans cette interrogation, pour le moins, destabilisante: si la Mongolie-Intérieure est à l' intérieur de la Mongolie-Extérieure, DANS quel extérieur, la Mongolie-Extérieure se situe-t-elle!?! -
Mais revenons à nos mouflons...
Désert de Gobi, d' où étaient originaires, justement, nos shamans mongoliens...Ping-San, et Pong-San!
Et quand on habite au milieu du Désert de Gobi, et qu' on est shaman, et qu' on a accès à un stock d' ingrédients divers et exotiques, aux effets, quelquefois, surprenants...On invente des trucs!
La première de leurs inventions ne fut pas, disons-le tout net, une réussite...Un jeu stupide qui consistait à s' envoyer une boule d' excréments de yak, au moyen d' un éventail en bois...Et le tout, sur une table, élément quasiment inconnu de la culture mongole...Jeu, qui avait manqué, tragiquement, encore que sans réelle surprise, de débouchés commerciaux, et d' un quelconque engouement des autres membres de la horde!
- Qu' est-ce qu' un gonze, qui vit dans un gourbi en peau de rat, pourrait foutre d' une table, vous voulez bien me le dire...Et SANS chaises...Indépendamment, en plus, de jouer avec de la merde de yak!?! -
Mais le Génie n' a que faire de la reconnaissance d' une bande de bouseux incultes, et Ping & Pong se remirent à l' ouvrage...
Quelques bouffées d' herbes magiques, assorties de décoctions à base de champignons et de venins de lézard, plus tard, Pong frappa le front de son collègue, en oubliant que sa main tenait le bol du breuvage stimulant...
- " J' ai trouvé...On va inventé le....Heu...TSIEN-ÂNHL-FOÛTAO-KHÜYENG ( Qu' on peut traduire, sommairement, par: " Machine-à-levier-humide de croc pour mastiquer demi lézard sans pattes "...Merci Gogol! )...Il faut construire une RUE! "
- " ..Tu m' as pété l'nez...T' es con, Fussy! ", grommela Ping...
Pong s' appelait Fû-Cihus, de son petit nom, et était, il faut bien le dire, le moins intelligent des deux...Ping, lui, se prénommait Oku...Ce qui faisait se tordre les hommes de la tribu: " Tiens..", disaient-ils, " voilà le con Fû-Cihus, et Ping Oku...Gniengniengnien ( " Hihihi "...Merci N'GoloGolo! )"...Avant d' aller s' envoyer une chamelle...Car c' étaient des rustres, à la sexualité, et l' humour, peu subtils et abjects! )
- " ...Et pourquoi une rue, y a pas de voitures, ni d' immeubles! "...Ce qui, objectivement, n' était pas, totalement, dénué d' une certaine logique!
Mais Pong balaya, d' un revers de manche, l' objection...En oubliant que sa main tenait le fourneau incandescent de la pipe à eau!
- " Arrête de ronchonner...Et ta barbe est en train de brûler! "...
- " Aaaah, tu m' as cramé l' oeil...!"
- " De toute façon..", reprit Pong, " On s' en fout, c' est juste pour pêcher...! "
- " Mais..", insista Ping, rancunier, et sans doute un peu jaloux de l' imagination constructive, encore que débordante, de son collègue, " Pêcher OÙ...On est en plein désert, y' a pas de rivière! "
Pong regarda Ping tenter d' éponger le sang de son nez, tout en maintenant la petite boule noirâtre qui avait été son oeil gauche, dans l' orbite...
- " Décidément, t' es VRAIMENT négatif...Puisque c' est ça, je pars pour Pékin...On m' écoutera, là-bas! "
Et il sortit de la yourte, en claquant la porte...Ce qui décrocha la grosse tête de mammouth laineux empaillé, dont les défenses vinrent transpercer Ping, de part en part...Mettant, ainsi, et à défaut d' une belle amitié, fin à toute possibilité de partenariat commercial avec Dey-Khât-Long, le shaman d' Orang-Outang, qu' il avait contacté, pour la construction, en commun d' une usine produisant le " Bowling Ping-Pong Table System "...Ainsi va la vie!
Quand à Pong, un être foncièrement méchant, et sans scrupule, l' Histoire le retrouva, plus tard, et ayant changé de sexe, sous les traits maléfiques de la Perfide Veuve Mao...Tristement connue pour avoir fait basculer le grand Timonier, de la Voie Sacré du Grand Socialisme Rouge à un ignominieux, et pathétique, Culte de la Personnalité Néo-Révisionniste...Comme les vieillards pervers, et lubriques, sont, parfois, coutumiers du fait...Affreux!
Encore plus tard, une surnommé " Perche Folle " ( Je n' insisterais pas plus que ça sur le caractère ambigu de ce surnom, laissant entrevoir, outre une indication relative sur la taille de l' individu, des moeurs sexuels n' ayant, apparemment, rien à envier aux sordides chameliers mongols...Le secret de l' invention du shaman Pong, semble nimbé, à l' instar du trésors de Touthankamon, d' une malédiction sulfureuse! ), aurait trouvé, dit-on, la description de ce qu' on nomme, aujourd'hui, et en bon français, le " PêcheRue ", dans un biscuit porte-bonheur d' une obscure gargotte pseudo-orientale, appelée " Le Pathet Impérialiste "...Le nom nous en apprenant plus sur les origines douteuses de son propriétaire, que sur la provenance exacte de l' halieutique pratique: en réalité, et sous les traits mous d' un oriental cauteleux et geignard, se cache, sans aucun doute, un ancien tortionnaire communiste de la tristement célèbre organisation pseudo-révolutionnaire Pathet Lao, l' équivalent laotien des sinistres vietcongs, qui, si ils n' étaient pas tous viets, étaient bien tous des ....Mais bon, c' est pas le sujet!
Bref, il me paraissait juste de rendre à Cesar, sa raquette, et aux Mongols, leur réputation de triso...Fut au détriment de votre patience!
Demain, peut-être, nous aborderons l' Histoire de la Pêche, à Nemours...Qui comme chacun sait, n' est pas sans quelques ressemblances avec la Mongolie: par la moyenne du OI de ses habitants, d' une part, et par le fait qu' il n' y a pas plus de poissecaille, dans le Loing, que dans le cul d' un yak!
Carpe diem...

J'ai lu jusqu'au bout, en ce dimanche matin... je me dis que lorsque j'ai ajouté la fonction de brouillons automatiques au forum, il y a au moins un membre qui a du plus que sauter de joie : bebert et ses pavés bien fournis...
Donc Dey-Khât-Long est venu s'installer à Paris ? Et t'es certain quz Ping et Pong ne sont pas anglais ?

Un jour je peux relier tous tes posts bout à bout pour en faire un... je ne sais quoi!

Fab
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Chuck Norris a déjà compté jusqu'à l'infini. Deux fois.

Je vois que le sujet a donné des idées à certaines...
Merci à Eric D d'avoir partagé ça
http://www.achigan.net/album.php?id_photo=6474

La classe, le style des années 70

Fabien
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Chuck Norris a déjà compté jusqu'à l'infini. Deux fois.

Fabien me pousse à donner plus de détails
Cette photo (la première des trois) a été prise dans les années 1970/75 à Besançon. Les pêcheurs d’ablettes et de friture sont installés sous le Pont Battant à Besançon. Pour ceux qui connaissent la ville, on voit très nettement se refléter l’Eglise de la Madeleine dans le Doubs. A l’époque il y avait beaucoup plus de pêcheurs que de nos jours. Rien qu’à Besançon dans les années 80/90 on pouvait compter jusqu’à 8 détaillants indépendants : un sur les Quais de Strasbourg (Au Doubs Pêcheur), un rue Battant, un Porte Rivotte, un à Tarragnoz (Au Pêcheur Comtois puis l’Annexe des Pêcheurs), deux rue de Belfort, un rue de Dôle (Pêche 25) et même un place Cassin à Planoise. J’en oublie peut-être, n’hésitez pas à me corriger ou à compléter. Toutes ces boutiques ont désormais disparu fermant les unes après les autres. Tout cela pour dire qu’à Besançon, le street- fishing ne date pas d’hier non-plus. La pêche à Besançon intra-muros même si elle n’était pas «sportive» était une activité très répandue… La configuration de la rivière, l’aménagement des berges et des quais permettent un accès facile au bord du Doubs. Un des meilleurs coins de pêche dans les années 1940 à 1950 se situait sous les anciens abattoirs vers le Pont Canot…
@+
Eric



Pêcheurs sous le Pont Battant (années 70/75)

A Velotte
Edit : ajout de légendes

Dernière modification par Eric Duf: 9 mar 2015 - 18:59

en voici

Ils avaient pas l'air de rigoler les gardes-pêche à l'époque...




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"J'adore parler de rien. C'est le seul domaine où j'ai de vagues connaissances" Oscar Wilde

Oui, mais malgré le "All Kill" pratiqué (et indispensable) à l'époque, il y avait peu de braconnage...
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Modérateur.
Partenaire Sico Lure.
Gibbs' Rule #9: "Never go anywhere without a knife".

Superbe photo les gars!
Elle sont rustique, il y a pas de doute

NIKO a écrit:

Oui, mais malgré le "All Kill" pratiqué (et indispensable) à l'époque, il y avait peu de braconnage...

J'irai pas jusque là ;)

Elorn va me tuer mais j'ai en mémoire bien des témoignages familiaux rapportant comment on faisait dans certains coins de BZH allègrement "bouillir la marmite" pendant l'Occupe à coups de truites et saumons pris, comment dire, un peu à la sournoise

Tous les aliments étaient rationnés et disponibles uniquement sur tickets. Donc à moins de braquer les dépots de tickets ( ça se faisait aussi ), quand tu étais clandestin et/ou maquisard, pour bouffer, fallait bien passer par là

Pour pas me faire virer du forum , je n'évoquerai pas non plus comment les jeunes assignés au siège des poches de l'Atlantique se fournissaient en poisson frais durant l'hiver 4/45... Disons seulement que la grenade à manche allemande était plus courante que les One Up Shads en ce temps-là

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"J'adore parler de rien. C'est le seul domaine où j'ai de vagues connaissances" Oscar Wilde

En la relisant, ma phrase que je voulais ironique, n'est pas très explicite.
Oui, le braconnage était pratiqué à grande échelle car il fallait simplement manger.
Mon grand père piégeait les lapins dans les zones interdites allemandes, au ras des bunkers du Mur de l'Atlantique. Les lapins y étaient en quelque sorte "en réserve de chasse"! Et il allait, quand son vélo le lui permettait, traquer les truites de mer de la Touques,... sans permis bien sûr!

Dernière modification par NIKO: 10 mar 2015 - 14:57
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Autre époque Pour moi pas si éloignée... Je pêchais déjà la Sarce affluent de la Seine, le canal de l'Ourcq dans le XIXème ou au hasard des vacances...
Je ne tuerai personne où il faudrait que je commence par moi

Enfant, comme l'a écrit Closterman : "Pour moi, il n'y avait d'arêtes que dans les poissons du poissonnier, pas dans ceux que je pêchais."

J'ai pratiqué il y a un peu plus d'un demi siècle le "street fishing" dans le canal de l'Ourcq. Les pêcheurs du coin prenaient encore des goujons, gardons, chevesnes, carpes, brêmes... Il y a avait aussi des perches, rares... Il y avait un petit marchand d'articles de pêche près du pont sur le canal...

C'est là que j'ai commencé le no kill car ma mère n'avait pas confiance dans ces poissons de canal...

J'étais le seul à pêcher à la cuillère... le truc des pépés du coin était un petit morceau de chair d'écrevisse fraichement pêchée sur un triple N° 12 au bout d'une plombée coulissante. Les jours fastes, ils cartonnaient !
Je n'ai jamais vu un seul poisson relâché...
Je me souviens avoir tapé un jour (pas deux, UN ) quelques perches à la cuillère à la limite d'un petit canal près de Pantin sur un coin du bassin de la Villette. Le coin a du un peu changer...

Sinon, la bredouille était souvent au rendez-vous...



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