Je ne vais pas me mettre en [MODE capitaliste ON], car je viens d'arriver et je vais rester sur la réserve requise aux nouveaux
Les raccourcis et approximations n'ont cependant jamais fait de "règles" qui se tiennent
La première dépense de l'Etat (17% en 2014), c'est le service de la dette (en gros, on emprunte -déficit chronique depuis plus de 40 ans) pour payer notre dette déjà accumulée et c'est le premier poste de dépense de l'Etat
Le second, c'est l'éducation (la partie jusqu'au BAC) à 16% et le 4eme c'est l'enseignement supérieur et la recherche (enfin, l'enseignement supérieur, car on ne fait pas de recherche en france, c'est un des éléments qui nous coule d'ailleurs), à 14%.
Sachant que les dépenses liées à l'éducation sont pipées (enfin "partielles"), car pas supportées en totalité par l'Etat, mais conjointement par les collectivités locales (primaire = mairie, collège = département, lycée = région).
Par exemple, dans ma commune de 900 habitants, l'école maternelle/primaire est elle aussi le premier poste de dépense au budget de la mairie, et de très loin.
Autrement dit, l'éducation est de TRES TRES loin le premier poste de "dépense publique". Donc quand j'entend qu'il n'y a pas de moyens, c'est juste de la foutaise... que les moyens soient mal utilisés, c'est un autre sujet, par contre...
Pour le reste, pas de commentaire, je reste en [MODE capitaliste OFF]
Pour lé dépense sociale, elle n'est pas supportée par l'Etat mais par des organismes paritaires disposant de leur propre budget et financement, indépendant de celui de l'Etat, mais comptant bien entendu comme "dépense publique".
Parmi ce qui est à méditer : la dépense publique en france en 2014, c'est 1 200 milliards d'€ (arrondi), le social (maladie, chômage, retraite, revenus de transferts) c'est quasiment la moitié, soit la bagatelle de 600 milliards d'€ dont la moitié, 300, pour la retraite.
Si certains veulent lire et se renseigner un peu avant de partir dans des raccourcis un peu facile...
-clic-
Pour revenir au sujet, un(e) homme/femme politique moderne, de quelque bord et sensibilité qu'il/elle soit, ne s'intéresse qu'à l'instant présent. Dire le contraire aujourd'hui de ce qu'on a dit quelques mois/années avant et de ce qu'on dira demain ne pose pas le moindre problème à personne.
Quand le président Sarko voulait augmenter le TVA le candidat Hollande trouvait çà débile et le président Hollande l'a fait même pas 2 ans après... et inversement, et appliqué à TOUS
Dernière modification par Lesfilmu: 22 déc 2014 - 12:06