8 nov 2012 - 14:13 | |
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Pour le brochet, je ne suis pas très au fait, mais je sais que la maille inversée se pratique également en Irlande sur ce poisson.
Le bar, en Atlantique, a une croissance très lente. Une poisson de trois kilos est âgé de spet ou huit ans (http://wwz.ifremer.fr/peche/content/download/38102/521017/file/BarBio.pdf), dire s'il bénéficie des qualités qui lui ont permis de survivre tout ce temps, c'est-à-dire d'un génome meilleur., et donc des oeufs plus nombreux (nombre proportionnelle à la taille) et de meilleur qualité.
La maille inversée à plusieurs vertus :
- protéger des super reproducteurs (tant sur le plan de qualité que de la quantité).
- protéger les poissons trophées.
L'intérêt est tant écologique que commercial : une population plus saine avec de plus gros sujets qui attirent les pêcheurs sportifs. Alors, quitte à garder du poisson, autant garder les moyens que les gros, l'impact sur la ressource en sera diminué.
Antoune 50, les choses bougent lentement pour la protection de la ressource, mais elle bouge. La maille du bar est passée à 42 pour les plaisanciers, elle passera bientôt pour les pros (mais ça doit venir de Bruxelles), et je ne doute pas que les pratiques que tu décries vont être de plus en plus marginalisées. Mais pour obtenir ça, nous les plaisanciers, nous devons être irréprochable : donc : hausse de la maille légale, quotas et interdiction du bar en hiver (et si on pouvait rajouter la maille inversée, ce serait top). Manquerait plus qu'une interdiction pure et simple de la pêche commerciale du bar (sauf pour les ligneurs) pendant 10 ans, et la France redeviendra un eldorado de la pêche du bar. Je me réveille dans 5 minutes et je suis à vous. _________________ Si je vais encore pêcher, ma copine me quitte. C'est sûr, je la regretterai.
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