Nous sommes partis d'un contrat entretien restauration (CRE) au début des années 2 000 avec au plus fort neuf salariés
avec comme partenaires l'agence de l'eau Loire Bretagne par l'intermédiaire du syndicat de bassin et le département.
A l'époque nous avions attiré l'attention de la fédération et de la FNPF car la manne financière créait une belle opportunité de peser un peu plus dans les politiques locales en développant des emplois, d'assurer le gardiennage, de développer des actions d'initiation à l'environnement (contrat avec le département), des animations...
Que des actions inscrites dans les statuts type des AAPPMA
Rien de plus...
Nous avions été pris de haut, petite AAPPMA non réciprocitaire, "vous aller vous planter...çà va servir à quoi ?... Ce n'est pas le rôle des AAPPMA..." etc.
Les arguments du monde de la pêche n'ont pas manqué...
Des boites se sont spécialisées, certaines sérieuses, parfois des voyous qui pour se faire du fric ont oublié des linéaires importants, utilisé des engins mécaniques destructeurs, traité sans précautions...
Nous avons du passer assez vite à sept puis six mais on tenait financièrement (on a continué à acheter des berges, etc.). L'agence de l'Eau Loire Bretagne jugeant que l'état des cours d'eau de notre coin était bon a donc coupé une grande partie des vivres...
Nous avons du licencier pour passer à deux salariés permanents (on a recours à des stagiaires, de la formation par alternance, des condamnés à des TIG...), qui, du fait de l'ampleur des tâches font ce qu'il peuvent (pisciculture, station de vidéo-comptage, entretien de rivières, gardiennage...). Leurs actions sont renforcées par de solides équipes de bénévoles le samedi matin et le mardi après-midi.
Le constat est simple : le bois en rivière, c'est bien mais ici en Bretagne, c'est une catas car avec la météo, la végétation pousse vite, çà tombe ou casse avec le vent, provoquant des embâcles, interdisant même parfois les accès.
Tu as raison, il y a du taf car l'idéal ici serait de passer tous les trois ans et non parfois tous les sept ou huit ans, le rythme qui semble s'installer. Une de nos demandes visent à ne plus avoir à entretenir des rus de 50 cm de large pour se consacrer en priorité au fleuve et à ses principaux affluents.
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