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La pêche et les accidents qui peuvent survenir

[Les accidents et les maladies qui peuvent survenir à la pêche]

La dernière révision de cet article date de plusieurs mois. Actualiser cet article vous même à la façon d'un wiki (Qu'est-ce qu'un wiki?)

On parle, poissons, leurres, sessions, mais on oublie souvent tous les accidents qui peuvent survenir au bord de l’eau. Certes, il n’est guère agréable de les évoquer, mais il faut bien être conscient que cela peut malheureusement arriver.

Quels sont-ils pour la pêche?
Pour commencer et pour éviter les entorses lorsque l'on pêche du bord, une bonne paire de chaussures montantes peut protéger vos chevilles, regardez où vous mettez les pieds et prenez le temps de faire les choses.
Attention, à toutes les pierres humides, aux zones de mousse, à l’herbe humide, il s’agit là de hauts lieux de chute, alors prenez garde …

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Le soleil


Il a beau nous réchauffer, fournir la lumière, cela n’en reste pas moins une arme destructrice, pour nos yeux, notre peau et notre corps.

Quels sont les risques :

Le soleil et les yeux :
Nos yeux sont fragiles, il ne faut pas hésiter à les protéger. Que le temps soit ensoleillé, qu’il y ait des nuages ou de la brume, les UV passent.
L’agression de nos yeux par le soleil revêt trois aspects :
Le rayonnement direct, il fluctue selon la position géographique et l’ensoleillement
La réflexion des UV sur la surface sur laquelle se pose votre regard, cela peut aller de 85 % pour la neige à 20% pour le sable.
L’éblouissement dû à la réflexion des rayons solaires, entraîne une gêne visuelle et des douleurs oculaires.

Les maladies qui en découlent :
Les rayons ultraviolets dorent la peau (UVA) mais peuvent aussi la brûler (UVB).
Moins visibles, ils provoquent des désagréments allant du simple œil rouge à des troubles plus sérieux : affections de la rétine, inflammations, apparition prématurée de l’opacification du cristallin (cataracte).
Les rayons infrarouges, qui dispensent la chaleur du soleil, échauffent et parfois brûlent les paupières, dessèchent la cornée et peuvent entraîner une fatigue visuelle.

Comment y remédier :
Le port de lunettes de soleil peut être la solution, les lunettes polarisantes aussi. Seules les lunettes polarisantes de bonne qualité filtrent les UV. Elles suppriment en outre les reflets de la surface de l’eau et rendent le milieu aquatique beaucoup plus accessible à l’observation du poisson, des structures et du fond. Dans le cadre de la pêche, elles seront fortement préconisées.

Insolation :
L’insolation est provoquée, par une exposition prolongée au soleil, sans protection adéquate. La personne présente une fièvre importante avec des maux de têtes. La température corporelle résiste aux médicaments : aspirine ou paracétamol.
Le corps entretien cette température élevée et peut engendrer outre la déshydratation et les lésions externes, des conséquences cellulaires beaucoup plus graves.

Quelle conduite adopter ?
Apporter une source de refroidissement le plus vite possible par le biais de la peau, en plaçant la personne dans un bain ou sous une douche fraîche, pour abaisser la température corporelle. Puis renouveler l’opération autant de fois que cela sera nécessaire jusqu’au retour d’une température corporelle correcte.
Dans le même temps, il faudra faire boire de l’eau pour réhydrater la personne, toujours afin de faire baisser la température (transpiration) et pour réalimenter les cellules.

Coup de soleil
Moins grave que l’insolation, il n’en reste pas moins source de dangers et de douleurs. Le coup de soleil peut survenir très rapidement, moins d’une heure sous le soleil de midi sans protection peut suffire à brûler la peau.
La gravité est variable, elle dépend de trois facteurs :
- Intensité lumineuse et sa durée
- Type de peau
- Localisation de la brûlure

Comment se manifeste le coup de soleil :
La peau devient rouge, douloureuse avec une sensation de brûlure.
Plusieurs degrés existent :
- 1° la peau devient rosacée.
- 2° la peau vire au rouge vif dans les 12 heures qui suivent l’exposition, si la douleur est trop intense pour supporter le frottement vestimentaire : brûlure au deuxième degré.
- 3° la couleur devient rouge violacée dans les 6 heures qui suivent l’exposition. La peau donne l’impression de vouloir peler et est gonflée : brûlure au troisième degré.
- 4° La peau est rouge et cloquée, donne l’impression d’être brûlée. La personne ne se sent pas bien maux de tête, vertiges, nausées, vomissements : brûlure au quatrième degré nécessitant une hospitalisation.

Soins :
La première chose est de ne pas exposer la partie brûlée et de la protéger. Boire de façon à éviter la déshydratation.
Pour les brûlures simples, il faut appliquer des crèmes apaisantes, des après-solaires, ou de la biafine. Si des cloques surviennent, il ne faut pas les percer, mais les couvrir d’une gaze stérile. Eventuellement prendre un antidouleur (paracétamol ou autres)
Pour les brûlures plus complexes, qu’elles soient étendues ou qu’il y ait une altération de l’état de santé général il ne faudra pas hésiter à se tourner vers le corps médical plus à même de procéder à un traitement adéquat.

Comment les éviter :
Le port de protection est vivement recommandé. Le port de casquettes, lunettes, vêtements longs est plus que souhaitable. Lors des sessions bateau, pensez toujours à ne pas déambuler pieds nus. Outre les hameçons, les piqures d’insectes, le soleil ne manquera pas de vous bruler le dessus du pied, provoquant des œdèmes vous interdisant la pêche pendant plusieurs jours. La réverbération de l’eau est un phénomène qui active le coup de soleil, donc pensez aux crèmes solaires protectrices.

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Les hameçons


Risques inhérents aux hameçons :
L’hameçon est constitué d’une hampe, d’une ou plusieurs pointes (jusqu’à 4) et d’un ardillon sur chaque pointe servant à empêcher la pointe de ressortir de l’endroit où il a pénétré. De là, il est rapide de voir les risques. Si l’hameçon est la pièce qui permet de tenir le poisson, il peut se révéler très dangereux, pour celui qui le manipule comme pour ceux qui l’entourent.
Quels sont les mouvements qui peuvent créer un danger :
Le lancer, avant d’armer le mouvement arrière, il faut toujours s’assurer que la zone est libre, ceci afin de ne pas risquer d’accrocher un curieux, un piéton, un coureur ou votre partenaire de pêche tout simplement...
Lorsque vous accrochez le leurre dans la végétation en face de vous, si vous tirez la ligne pour tenter de le décrocher, pensez que l’axe de la traction, matérialisé par votre ligne, correspond au chemin que prendra votre leurre s’il se décroche. Vous êtes donc sa cible directe. Pensez à porter systématiquement des lunettes ou tourner la tête, un hameçon dans l'œil c'est du déjà vu effraye.gif
Le décrochage ou la sortie de l’eau du poisson :
La canne est tendue, ligne tendue et généralement le visage du pêcheur se trouve entre le leurre qui se trouve dans la gueule du poisson et la pointe de la canne. Si le leurre vient à se décrocher brusquement, dans le meilleur des cas, il viendra percuter et se planter dans votre main, dans le pire des cas, il prendra la direction de votre visage, imaginez ce que signifie un projectile muni de 1, 2 ou 3 hameçons triples qui vient se figer dans votre visage ou plus particulièrement dans un œil comme relaté ci-dessus.
Pour éviter ce genre d’accident encore une fois: portez des lunettes, pensez à la casquette, tournez la tête et toujours éviter de vous trouver dans la ligne de traction.
De même, évitez le transport des cannes avec les leurres montés, une mauvaise prise en main peut se révéler très douloureuse.

En cas d’accident quels sont les premiers conseils :
Avant toute chose, il faut être impérativement vacciner contre le tétanos et à jour (un rappel tous les 10 ans).
Il est préférable de ne pas procéder à l’extraction d’un hameçon soit même et de toujours se tourner vers le corps médical. Pourquoi, il y a des risques qu’il ne faut pas sous évaluer. Le retrait de l’hameçon peut provoquer de graves lésions, déchirures de muscles, de nerfs. Des complications peuvent apparaître avec des pertes de sensibilité, des infections, le tétanos. Inutile de remettre devant les yeux: l’œil est fragile, très sensible et précieux!
La forme particulière de l’hameçon est faite pour ne pas ressortir, alors en cas d’accident, il faudra souvent recourir au bloc opératoire.
Une technique, en cas d’urgence :
Formez une boucle à l’aide d’un morceau de nylon, tresse, ou tout autre lien de forte résistance. Passez la boucle dans la courbure de la pointe qui est figée dans la chair. Appuyer sur la hampe de l’hameçon de façon à la plaquer contre vous. Puis tirez, ou demandez à une autre personne de tirer franchement d’un coup sec. Nettoyez abondamment avec un désinfectant et faites un pansement. N’hésitez surtout pas à consulter un médecin en cas de complication.
Si la pointe de l’hameçon ressort de l’autre côté, ce qui peut arriver, deux solutions s’offrent à vous:
- soit sectionner la partie se trouvant du côté de la hampe et tirer du côté pointe
- soit écraser l’ardillon et ressortir en sens inverse, ce sera plus douloureux que la solution précédente mais en l’absence de pince coupante, il se peut que ce soit la seule solution immédiate.
Les ardillons écrasés en pêche peuvent être une bonne solution, alors pensez y aussi.

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Les coupures et lésions cutanées


La peau est fragile, elle sert cependant de rempart aux infections multiples. Quoi qu’il arrive, il ne faut pas laver une plaie dans l’eau, mais désinfecter le plus vite possible et panser. En pêche il est cependant bien difficile d’utiliser les pansements classiques. Il est bon de se constituer une micro trousse de secours pour prévenir ces accidents. Les pansements en spray semblent parfaitement convenir, désinfectants et résistants à l’eau, ils évitent que la plaie ne continue à saigner ou ne s’infecte.
Pour les yeux, une petite bouteille de sérum physiologique permettra un rinçage immédiat. Une consultation ophtalmologique s’imposera.

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Piqûres


Si les piqûres d’insectes ne sont souvent pas graves, certaines peuvent malgré tout engendrer des risques. Qu’il s’agisse de personnes allergiques, de la multiplicité des piqûres, ou de la localisation de la piqûre, si la victime rencontre des gênes respiratoires, constate un œdème, ou de la fièvre, il faut s’orienter vers un médecin ou vers les urgences rapidement.

Les moustiques :
Les plus fréquents au bord de l’eau et dans les zones humides, pour éviter le prélèvement buccal des femelles, il ne faut pas hésiter à se badigeonner de spray répulsif (certains sont efficaces disponibles notamment en pharmacie) et porter une tenue adaptée (pantalon et manches longues).
Une fois piqué, il existe des crèmes apaisantes anti histaminiques qui diminueront les démangeaisons. Le vinaigre appliqué rapidement après la piqure stoppe le venin.

Abeilles, bourdons guêpes :
Si la guêpe peut se montrer querelleuse et ne pas hésiter à piquer, elle ne le fait que rarement sans motif. L’essaim peut se trouver dans un arbre ou dans le sol, les guêpes en sortent par un petit trou, parfois invisible sous les herbes. Attention à ne pas les provoquer en s’asseyant ou en marchant dessus, comme cela s’est déjà vu...
Abeilles et bourdons sont généralement peu belliqueux, ils ne piquent qu’en ultime recours, plus occupés à butiner, qu’à attaquer le pêcheur. Toutefois sur les bateaux, certains pêcheurs évoluant pieds nus se sont déjà fait piquer en les écrasant involontairement.
Lors des fortes chaleurs on remarquera sur certaines zones de fortes concentrations de ces insectes qui se désaltèrent sur le bord de l’eau. Inutile de les provoquer, un simple détour peut éviter bien des douleurs inutiles. Respecter les ruches et les essaims, passer votre chemin, abeilles, bourdons, guêpes vous oublieront.
Les conséquences peuvent être graves, en cas de multiples piqures il faut se diriger aux urgences.
Pour une simple piqure, il suffit de retirer le dard au moyen d’une pince à épiler, désinfecter et mettre de la glace ou de la crème anti histaminique pour diminuer la douleur. A défaut, là aussi, le vinaigre est une solution efficace contre la douleur en neutralisant le venin.

Le taon :
Contrairement à ce que l’on peut croire, il ne pique pas. C’est un insecte suceur, pas de solution particulière, si ce n’est la protection vestimentaire et le tuer avant qu’il n’ait eu le temps de commettre son méfait. Pour remédier à la douleur, une pommade calmante sera la bienvenue.

Les aoutats et petites mouches noires :
Ces derniers, au demeurant négligeables par leur taille, peuvent se révéler de véritables fléaux. Cumulés aux effets du soleil, leurs multiples piqures peuvent provoquer d’importants œdèmes, qui vous emmèneront tout droit en consultation médicale ou aux urgences.
L’application de pommades calmantes à base de corticoïdes, délivrées sous ordonnance sera la solution.
Pour les éviter, la tenue vestimentaire adéquate sera la bienvenue, l’usage de sprays protecteurs pourra également vous épargner les attaques en règle.

La tique :
Cette catégorie touchera moins les pêcheurs en bateau. Il s’agit d’un insecte qui se trouve dans la végétation et les arbustes. Il se nourrit du sang prélevé sur ses victimes. Bien que préférant les animaux, la tique ne rechignera pas à se fixer sur un pêcheur ou un promeneur. L’insecte se fixera dans les endroits où la peau est plus fine. Dés que vous vous en rendez compte, il faudra l’enlever non en tirant, car la tête risque de se casser et de rester, mais en la tournant en sens inverse des aiguilles d’une montre.
Lors de la piqure par les tiques, ces derniers peuvent transmettre une maladie très dangereuse pour l’homme, la maladie de LYME, donc en cas de complication il faut impérativement consulter son médecin en lui expliquant les faits. La prévention se fera par le port d’une tenue vestimentaire longue et une inspection minutieuse de la peau.

La maladie de LYME :
Elle est transmise par la piqure du tique. Cette maladie est répartie sur tout le territoire français avec un nombre plus important des cas constatés sur le Centre et l’Est de la France. Le plus grand nombre de cas a été enregistré en Alsace avec une incidence de 200 cas / 100 000 habitants mais il y aurait une recrudescence de cette maladie en France en 2011. A l’échelle européenne, il est recensé plus de 50 000 cas, aux Etats-Unis la moyenne annuelle s’élève à 15 000 cas. Seules les régions de hautes altitudes semblent épargnées par cette pathologie.

Les aspects cliniques, peuvent se traduire par plusieurs signes :
Le premier va se traduire, par une inflammation de la peau (plaque rouge) qui va augmenter petit à petit. Il s’agit du stade initial de la maladie, qui pris en charge rapidement par un médecin avec le traitement adapté sera immédiatement neutralisée.
Au cours de la seconde phase de la maladie, des troubles neurologiques vont se manifester, il peut s’agir de paralysie faciale, méningite biologique, polynévrites. La personne peut également être victime de problèmes cardiaques ou ambulatoires. Un traitement plus long que dans le premier cas permettra d’endiguer la maladie.
Donc ayez toujours à l’esprit que la piqûre du tique signifie danger, à surveiller, en cas de doute, une consultation chez votre médecin ne sera pas de trop.

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Les serpents


Mis à part la peur panique que peut provoquer sur certains la vue d’un reptile, les serpents ont peur de l’homme. Ils ne chercheront pas à l’attaquer, sauf s’ils ne peuvent fuir ou sont surpris, dans ce cas là danger.
En France, il est constaté 1 à 3 décès par an pour 1000 à 2000 morsures de serpents. Le serpent n’injecte pas forcément son venin à chaque morsure même s’il est venimeux. Par contre, certains décès surviennent suite à des crises cardiaques générées par une peur panique suite à la morsure d’un reptile.

Comment savoir si le venin a été injecté ?
La zone de la morsure en cas d’injection de venin devient en quelques minutes bleue, avec une douleur et un gonflement local.

La conduite à tenir :Appeler les secours, allonger la victime à l’ombre, la maintenir calme et toujours conserver la zone de morsure en dessous du cœur, pour empêcher que le venin ne remonte facilement. Lors de morsures aux mains enlever les différentes bagues pour éviter de faire garrot avec la propagation de l’œdème.
Concernant l’emploi des aspivenins, ces derniers ne sont pas assez puissants pour retirer la totalité du venin injecté. Il est donc impératif de faire intervenir les secours, les pompiers en l’occurrence.

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La leptospirose


La leptospirose est une maladie que l’on rencontre dans les zones humides et dans l’eau. Elle est émise par l’urine d’animaux infectés, le plus souvent des rats. L’homme est un hôte accidentel, contaminé soit suite au contact avec un animal infecté, soit de façon indirecte. La seconde possibilité d’infection est plus pernicieuse, elle peut survenir soit lors d’une évolution de la personne dans des eaux infectées, soit par une évolution sur des zones humides souillées.
La résistance de la leptospirose peut aller jusqu’à 6 mois dans l’eau, sur les sols boueux avec ph légèrement alcalin, ou une salinité très faible et en l’absence de rayonnements ultraviolets.

Transmission indirecte à l’homme :
Comme il est indiqué ci-dessus la maladie peut vous contaminer lors de contacts avec un milieu souillé. La maladie pénètre par les muqueuses intactes (yeux, nez, bouche), ou par des plaies cutanées. La transmission interhumaine est extrêmement rare.

Les conséquences :
Après une dizaine de jours d’incubation en moyenne (entre 5 et 20j), il apparaît chez la personne qui a incubé la maladie une fièvre élevée qui cumule des maux de tête, des douleurs musculaires, articulaires, parfois de la conjonctivite, des éruptions cutanées et des troubles digestifs. Il s’agit là du premier stade. Il peut ensuite apparaître des complications rénales, hépatiques (foie), neurologiques, hémorragiques ou pulmonaires.
La maladie entraine un décès dans 2 à 10 % des cas.
Prise en charge suffisamment tôt par un médecin des traitements existent, plus la maladie sera diagnostiquée de façon précoce, plus les soins seront efficaces.
Il existe une possibilité de vaccination pour certaines catégories socio professionnelles selon leur lieux de travail. Du fait d'un nombre élevé de souches de la Leptospirose, cette protection n'est que partielle suivant le lieu où vous pêcher car la souche peut-être différente de celle du vaccin. Vous serez infecté tout de même.
La meilleure prévention est de se laver les mains après la pêche. De ne pas porter à la bouche tout élément potentiellement souillé: nylon, tresse, leurre, etc... Et surtout, de bien désinfecter très rapidement la moindre plaie. D'où l'importance d'une petite trousse de secours avec soi.

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Wading


Il est si tentant de gagner quelques mètres pour se dégager de la bordure et pouvoir prospecter sous différents angles. Cependant attention, sur certains sites comme les tourbières ou le lit de certains fleuves notamment ceux qui ont subi des extractions de sable, l’aventure peut être dangereuse et rapidement tourner au bain forcé.

Quelques règles à respecter :
Limiter les évolutions seul, toujours s’assurer de la dureté du fond pour avancer. La progression au moyen d’une perche en bois peut permettre de sonder le terrain, ou permet de conserver une certaine stabilité en servant de point d’appui. Le port d’un gilet de sauvetage peut être d’un grand secours en cas de bain forcé.
De préférence, les évolutions se feront à deux, de façon à toujours avoir une personne pour prêter secours ou les contacter. Ne présumez pas de vos forces, assurez vous de chaque pas, pensez que votre sécurité ne doit pas passer après les quelques mètres gagnés.

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Bateau / float tube


En terme de navigation et de baignade pour la pêche, embarcation et float tube ne présentent pas de dangers particuliers si l’on respecte la réglementation en vigueur. Les éléments de sécurité doivent être à bord. Le gilet de sauvetage porté, c’est tellement plus simple de l’avoir sur soi avant une chute, qu’une fois à l’eau quand il est resté dans le bateau.
Respectez les zones d’interdiction en amont et en aval des barrages. Ne vous engagez pas en rivière courante avec le float tube, vous ne pourrez pas lutter contre le courant, ce type de matériel n’est pas prévu pour ça. Lors de vos évolutions aquatiques, mettez votre wader, car il vous protégera des maladies véhiculées dans l'eau. Il limitera également les risques d'accident, lors du combat avec un poisson qui viendra passer entre vos jambes avec un triple se baladant en extérieur de gueule. Mais danger tout de même effraye.gif !
Prenez garde au soleil, prenez garde à la navigation de bâtiments imposants (péniches, voiliers), évitez les zones de sports nautiques où il peut toujours y avoir des collisions.
Une trousse de secours minimale sera toujours la bienvenue.
Le téléphone portable peut également être d’un grand secours. Attention, il ne passe pas partout, alors ne comptez que sur vous-même avant de compter sur les autres, ne vous mettez pas en danger inutilement.

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Les conditions météo


La foudre :
La pêche peut-être si tentante dans les moments qui précèdent l’orage, mais ne succombez pas à la tentation, dès le premier coup de tonnerre et le premier éclair, posez immédiatement votre matériel de pêche. Les matériaux actuellement utilisés pour la construction des cannes à pêche, notamment le carbone, sont hyper conductibles, alors plutôt que d’agiter un paratonnerre, regagner un abri et écartez votre canne de vous. Il en sera de même si vous évoluez en bateau ou en float tube, regagner immédiatement la berge et abritez vous.

Le vent :
Vous n’avez qu’une journée à consacrer au bord de l’eau, il s’agit d’une manche de compétition carnassiers que les organisateurs ne suspendent pas ... Faites attention, le vent peut faire basculer, les arbres, les branches et divers autres projectiles tous plus dangereux les uns que les autres. Alors prenez la sage décision d’attendre une accalmie, ou remettre à plus tard pour une session en toute sécurité.

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Les autres dangers


Prenez garde, aux racines, à la stabilité des rochers, aux lignes électriques. En fait il faut savoir se consacrer à sa pêche, tout en prenant le temps d’observer ce qui se trouve autour de soi. Ainsi, vous éviterez bien des catastrophes.
En dehors de la pêche, après les fortes expositions au soleil, ne sautez pas dans l'eau, vous risquez l'hydrocution. Même, si ce n'est pas du domaine de la pêche il faut y penser.

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La trousse de première urgence


- Ciseaux.
- Pince à épiler.
- Antiseptique local (en uni dose ou en compresses imprégnées), pour désinfecter les petites plaies.
- Sérum physiologique.
- Crème apaisante pour calmer les démangeaisons et stopper l’inflammation consécutive à une piqûre.
- Spray réfrigérant pour soulager les douleurs traumatiques et les hématomes.
- Protection solaire.
- Gaze stérile et sparadrap.
- Pommade contre les coups.
- Médicaments contre la fièvre et maux de tête : paracétamol ou aspirine
- Pansement en spray désinfectant, ce dernier convenant mieux aux activités aquatiques

La Pêche sous toutes ses formes est un loisir et un sport qui peut être pratiqué par tous, sans risque, si vous prenez quelques précautions.

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Auteur initial : jean-mi | 2 déc 2007
Révision courante : achigan | 10 mai 2011
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